
« Notre interlocuteur au sein de la police mauritanienne pour la gestion des frontières depuis de nombreuses années ! »
Béchir est entré dans la police il y a maintenant trente ans. Il a d’abord travaillé dans un commissariat de quartier avant de rejoindre la Direction Régionale de la Sûreté de Nouakchott. Depuis 15 ans, il travaille au sein de la Direction de la Surveillance du Territoire de la République Islamique de Mauritanie. Aujourd’hui, Béchir est brigadier-chef, à la tête du bureau de la fraude documentaire et de la cellule d’analyse des risques (CAR).
Dès les premiers pas de l’OIM Mauritanie, Béchir est apparu comme un interlocuteur disponible, dynamique et réactif au sein de la police mauritanienne. Il était présent à la première formation de l’OIM sur la gestion des migrations en 2006. Depuis, Béchir a participé à plus d’une quinzaine d’activités diverses dans le cadre de la collaboration entre la police et l’OIM.
« Béchir illustre parfaitement la collaboration directe établie avec nos partenaires gouvernementaux. Il est un partenaire de longue date de l’OIM et constitue une ressource clé, notamment grâce à sa longue expérience au sein de la police et à sa maitrise du français, du hassanya, du wolof et du poulaar » précise Tomoko Sato, gestionnaire de projet à l’OIM.
Parmi toutes ces expériences, Béchir se souvient en particulier des premières formations bilatérales qu’il a animées sur la gestion des frontières en avril et juin 2016 à Ayoun et Sélibaby, des villes situées près de la frontière avec le Mali. Durant deux semaines, il a formé vingt policiers mauritaniens et maliens à la gestion humanitaire des frontières, la détection de faux documents et la lutte contre la traite des êtres humains. « Il est très important pour moi de former de manière bilatérale mes collègues policiers et nos homologues maliens, cela permet d’ouvrir le dialogue professionnel entre des agents qui n’échangeaient pas ou peu auparavant » explique Béchir.
« Aujourd’hui, malgré les grandes améliorations observées, les besoins en formation et sensibilisation des policiers restent présents. Je souhaite donc poursuivre ma collaboration avec l’OIM et remercier la mission pour son soutien continu à la police mauritanienne » conclut Béchir.
OIM Mauritanie
(Organisation internationale pour les migrations – L’organisme des Nations Unies chargé des migrations)
Facebook – Le 29 janvier 2018
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