Mauritanie : le paradoxe de la politique fiscale du régime de Ould Aziz

Plus de 18 milliards d’ancienne ouguiya de recettes douanières près de 780 millions de dollars pour la pêche et 1 milliard de réserves de devises pour l’année 2017.Des chiffres officiels qui cachent le matraquage fiscal du régime de Ould Aziz au bénéfice du locataire du palais de Nouakchott et de ses proches à travers des circuits occultes dénoncés constamment par l’opposition.Un bon cru pour les observateurs qui traduit la mal gouvernance du pays depuis 2009.

 

En effet l’année 2017 est un bon cru pour le fisc mauritanien.C’est le secteur des douanes qui engrange plus de 18 milliards d’ancienne ouguiya de recettes.Un satisfecit à ces gendarmes des frontières qui renforcent le trésor public toujours très sollicité par le gouvernement.Un autre secteur qui enregistre un excédent la pêche qui rapporte à l’Etat près de 780 millions de dollars.En plus de ces résultats la banque centrale du pays affiche un milliard de réserves de devises. Ce tableau idyllique est la partie visible de l’icegerg.

La croissance du pays en 2009 était de 5 pour cent.En 2015 elle plonge à 2 pour cent et en 2017 à peine 1 pour cent.Une chute vertigineuse attribuée à la politique économique et monétaire désastreuse du président Ould Aziz. Avec une dette de plus de 70 pour cent du PIB les observateurs s’interrogent sur l’utilisation réélle des ressources du pays.Les rentrées de recettes n’ont jamais profité aux mauritaniens ou du moins seulement à son président et à ses proches qui ont mis en place des circuits occultes longtemps dénoncés par l’opposition.A titre d’exemples le coût de la construction de l’aéroport Oumtounsy et le troc du terrain restent jusqu’ici dans le domaine du secret.La route de l’espoir dont les travaux avaient du mal à démarrer. Cette politique d’investissement anarchique est caractéristique du régime de Ould Aziz.Ce sont les chômeurs qui en pâtissent le plus.Ils représentent plus de 31 pour cent de la population mauritanienne qui ne cesse d’augmenter.

 

Bakala KANE

 

(Reçu à Kassataya 28  janvier 2018)

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