Manoeuvres militaires à l'explosif jusqu'au 9 septembre prochain dans la zone de Toueila non loin de la capitale mauritanienne . Une nouvelle de l'Etat-major des forces armées qui demande seulement aux usagers une vigilance pendant ces essais.
Ce regain d'activités de l'armée ne laisse pas indifférent les observateurs qui s'interrogent sur les futures intentions de Nouakchott dans un contexte de tension politique dans la sous région aggravé par le Sahara occidental.La visite cette semaine à Nouakchott de l'envoyé spécial sahraoui au président mauritanien est prise au sérieux par l'opinion publique.
Toueila, un camp militaire et un site qui peut être occupé par des tentes ou servir temporairement d'entreposage de munitions est situé dans la Wilaya du Trarza. Cette zone qui refait surface sur la scène nationale rappelle également de mauvais souvenirs aux mauritaniens
.En 2012 le président mauritanien Ould Aziz avait survécu à une blessure par balles tirées par une unité de l'armée sur sa voiture.Ce grand espace propice à des essais fait l'objet aujourd'hui de manoeuvres militaires à l'explosif jusqu'au 9 septembre prochain.Le chef d'état-major qui annonce la nouvelle appelle à la vigilance des usagers de cette zone.Un regain d'activités de l'armée qui suscite des interrogations.Les observateurs s'inquiètent des tensions politiques dans la sous région aggravées par le Sahara occidental.
Dans la crise ouverte avec le Maroc Ould Aziz se prépare à tout en occupant Laâyoune au sud de Dakhla, partie marocaine du Sahara Occidental et qui appartenait avant 78 à la Mauritanie .Ce n'est pas un hasard si les autorités de Nouakchott ont diffusé sciemment une carte du Maghreb sans cette partie pour les participants au sommet arabe.Une communication qui traduit la ferme volonté de la Mauritanie de revenir aux accords d'avant 78.La visite de l'émissaire sahraoui cette semaine à Nouakchott est prise au sérieux par l'opinion publique.Bien que probablement ces essais explosifs rentrent dans le cadre d'opérations de routine tout indique que Ould Aziz se prépare à la guerre.La nécessité de contrôler son espace aérien en quittant l'ASECNA est également un signe au delà de la souveraineté.
Bakala Kane
(Reçu à Kassataya le 14 août 2016)
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