Les 9 militants du mouvement abolitionniste mauritanien IRA dont 3 cadres dirigeants arrêtés cette semaine à Nouakchott suite aux événements de déguerpissement de Bouamatou auraient subi de tortures graves derrière les barreaux selon les milieux proches de l'organisation.
Cette violation flagrante de la loi récente mauritanienne et des conventions internationales sur la torture suscite l'indignation des ONG nationales et internationales , de la société civile et des partis politiques progressistes de l'opposition qui demandent aux autorités de Nouakchott de les libérer sans conditions. En attendant Amnesty International interpelle le gouvernement à révéler le lieu de leur détention.
Les émeutes de la semaine dernière dans la capitale mauritanienne suite aux expulsions manu militari des familles démunies occupant l'espace public dans les Gazra continuent de susciter indignation et colère des mauritaniens. En particulier avec la détention de 9 militants du mouvement abolitionniste dont 3 cadres dirigeants qui auraient subi de graves tortures en prison.Les ONG nationales et internationales dénoncent le caractère arbitraire de cette détention et Amnesty International interpelle les autorités de Nouakchott à révéler le lieu de leur détention d'autant.
Une inquiétude des familles qui ne savent plus où donner de la tête d'autant plus qu'ils sont enfermés sans avocat. Une violation flagrante de la loi récente mauritanienne et les conventions internes sur la torture qui ne laissent pas indifférents les partis progressistes de l'opposition, la société civile et tous les mauritaniens épris de justice.Tous en appelle à la libération sans conditions des détenus de l'IRA, une organisation pacifique devenue aujourd'hui.un bouc émissaire des émeutes et un formidable alibi pour le gouvernement de la neutraliser pour la réussite du sommet des chefs d'Etat arabe le 24 juillet prochain à Nouakchott.Cet acharnement contre des défenseurs des droits de l'homme et contre des familles Hratines démunies en errance dans les Gazras remet sur la table l'exclusion des noirs en Mauritanie et la fracture sociale encore plus grande durant le deuxième quinquennat de Ould Aziz.
Bakala Kane
(Reçu à Kassataya le 5 juillet 2016)
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