La Chine Populaire interdisait depuis toujours à sa population musulmane, notamment dans le Xinjiang où vivent 10 millions de musulmans ouïghour, de jeûner le Ramadan et de fréquenter les mosquées.
La fraternité confessionnelle islamique étant plus sacrée que la fraternité sanguine, certains se demandent si les pays musulmans ne doivent pas s’immiscer dans cette affaire « intérieure chinoise ».
Cela fait des années que les dix millions de musulmans Ouïghour de la province chinoise de Xinjiang vivent sous le joug d’un régime communiste qui ne leur reconnait pas le droit au culte. Le jeûne du mois de Ramadan est surtout le pilier le plus visé par les interdits du pouvoir central. Ainsi, avant même l’entame du mois de Ramadan, des circulaires administratives auraient intimé l’ordre aux musulmans chinois de ne pas jeûner. Une de ces circulaires en date du 2 juin 2016 stipule « les membres du parti, les responsables publics, les fonctionnaires du secteur public, les étudiants et les mineurs musulmans sont interdits de jeûne de Ramadan ».
L’occasion pour nombre d’acteurs de la société civile de réagir allant jusqu’à demander aux Etats musulmans de manifester leur solidarité en faveur des musulmans chinois pour qu’ils connaissent un meilleur traitement chez eux.
Pourtant, la Chine entretient des relations privilégiées avec le monde musulman, et ce dernier, selon quelques observateurs, n’est pas assez solidaire à ses frères en Chine.
Au demeurant, ces dernières années, de plus en plus , des pressions s’exercent sur Pékin par quelques pétromonarchies du Golfe dont l’influence est loin d’être négligeable. C’est ainsi que cette année, un léger fléchissement semble être observé, car l’interdit au jeûne ne semble toucher que les fonctionnaires et les étudiants. . Interdit a été aussi lancé aux restaurateurs de la région de fermer leur échoppe pendant le jour.
JOB
Source : Lauthentic.info
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