Golfe : Le ramadan, pour renouer avec les plats du cru

Pendant le mois du jeûne, la cuisine typiquement locale règne en maître dans les foyers du Golfe. Petit tour d’horizon des meilleurs plats de chacun des six pays de la Péninsule.

“La cuisine du Golfe bénéficie de nombreuses influences de pays voisins, tels que l’Inde, l’Iran et le Yémen”, note le site Al-Khaleej Al-Jadid, (“Le nouveau Golfe”). “Mais l’on retrouve certaines constantes sur les tables des six” pétromonarchies que sont l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar.  

“Il y a avant tout la datte, sous toutes ses formes”, souligne le site. Pour ce qui est des plats de résistance, “la kebsa règne en maître”. ll s’agit essentiellement d’un grand plat de riz au safran avec de gros morceaux de viande disposés par-dessus.

Ce plat est également populaire dans les pays voisins, comme au Koweït où il s’appelle madjbouss. Il peut aussi être désigné par le terme mansaf.  

Entre spécificités et mélanges des traditions

“L’Arabie saoudite étant le seul des six pays à avoir une côte sur la mer Rouge, la cuisine autour de Djeddah comporte des plats à l’égyptienne. Autre spécificité de l’Arabie saoudite, elle abrite la Mecque et Médine et du fait du pèlerinage, elle a intégré différentes traditions de personnes venues de tout le monde islamique.”
   

“Au Koweït, un des grands classiques est le harrîs. Il s’agit de blé que l’on fait cuire avec de la viande [jusqu’à obtention d’une pâte blanchâtre presque homogène et qu’on saupoudre de sucre à la cannelle]. De même, le jeraich [un mélange de blé et de riz cuit jusqu’à l’obtention d’une pâte, salée et accompagné d’oignons revenus dans de l’huile]. Sans parler du bajilla, de la mhallabia et d’autres plats encore.”

Aux Emirats, un des plats les plus emblématiques est le Madhrouba, qui veut dire “frappée”. “C’est un plat populaire fait à partir de farine et de poisson en salaison.”  

Lire aussi : Les bons petits plats de l‘“iftar”

Quant au Qatar, “vous trouverez des femmes au fameux souk Waqif qui vendent aux passants des plats préparés tels que tharid, harîs, mouhammara, madhrouba, marqouqa, kebab nakhi [boulettes frites], balalît, khanfouch etc.”

La mondialisation à l’œuvre

“Beaucoup de jeunes se tournent de plus en plus vers la restauration rapide à la mode internationale”, note le quotidien en ligne. “A Bahreïn aussi, beaucoup de familles sont de plus en plus gagnées par les habitudes alimentaires mondiales, mais le mois de ramadan est une occasion de renouer avec les plats locaux tels que assîda, khabîssa, zalabiya…

Et le site d’ajouter : “Souvent, les femmes au foyer ne savent plus les préparer elles-mêmes, alors que beaucoup souhaitent en manger quand même. D’où le fait que de nombreux restaurants en profitent pour les mettre au menu durant le mois de ramadan”.

Toutefois, rassure le site, “chaque région continue de donner une place de choix à ses propres plats”.

 

Source : Courrier international

 

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page