Les organisateurs du handifestival international, devant se dérouler du 1 er au 4 décembre prochains à Nouakchott, éprouvent de nombreuses difficultés dans la mobilisation des fonds nécessaires pour l’organisation de cette manifestation.
Les personnes en situation de handicap ne comprennent pas ce mépris pour un événement culturel d’envergure international. «Nous avons la certitude que certains hauts responsables ont manœuvré et usé de leur influence pour empêcher la tenue de ce festival », ce sont les mots qui reviennent dans les bouches des artistes.
Les frais inhérents à l’organisation de cette manifestation sont onéreux. Outre les cachets des artistes, d’autres charges se greffent …
D’un autre coté, un malheur n’arrivant jamais seul. Ils peinent à boucler un budget estimé à 13 millions d’Ouguiyas.
Les différentes requêtes déposées ça et là n’ont rien produit de concret. Nombreuses sont les institutions et organismes n’ayant pas répondu favorablement aux sollicitations du comité d‘organisation. «C’est une triste réalité édifiante du sort peu enviable des personnes en situation de handicap et des manifestations qu’elles organisent à travers le pays », déplore-t-on. Ce qui pourrait compromettre la tenue d’une manifestation devenue au fil des ans le rendez-vous annuel des personnes en situation de handicap de la sous-région.
Par ailleurs, les artistes de la Gambie, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Sénégal et Togo ont confirmé leur participation à l’édition de Nouakchott.
Cette manifestation, organisée par le groupe musical « Nyellitaaré Légnol », managé par Mohamed Camara, président de l’Association des groupes musiciens de Mauritanie, est placée sous le patronage du président de la République. Elle se fixe, comme objectifs entre autres, de «promouvoir les droits et l’intégration socio-économique des personnes handicapées, par le biais de la culture, dans le monde, en général, en Afrique et dans le monde arabe, en particulier ». Les objectifs spécifiques sont « de permettre, aux artistes handicapés, de se produire dans un environnement d’émulation saine et amicale, d’assurer la visibilité de la créativité et des productions des artistes handicapés, de sensibiliser le public, sur les conditions de vie des personnes handicapées, de favoriser des rapports de proximité, entre personnes handicapées et employeurs, de promouvoir les conditions permettant, aux handicapés doués, de valoriser leur talent et génie dans les différentes formes d’expressions artistiques, culturelles et scientifiques… ».
Source : Le Calame
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