Le Soudan du Sud joue ce jeudi 8 octobre le premier match qualificatif de son histoire pour une Coupe du monde de football. La rencontre avec la Mauritanie se déroule à Juba, capitale d’un pays en guerre depuis décembre 2013.
La Coupe du monde de football devait accueillir son plus jeune participant mercredi 7 octobre. La météo en aura décidé autrement, le match Soudan du Sud-Mauritanie ayant été reporté au 8 octobre en raison de violentes intempéries. Encore un obstacle à franchir pour le Soudan du Sud, un tout nouveau pays, indépendant depuis quatre ans mais en proie à une guerre civile depuis un an et demi. Même si un accord a été signé en août dernier entre le gouvernement et les rebelles, il ne s’agissait là que du “début de la route vers la paix”, estimait alors le Daily Maverick.
“Ce match à Juba, la capitale du pays, aurait dû être un moment de célébration, écrit le journaliste de The Independent qui s’est rendu sur place pour l’occasion. Au lieu de ça, comme l’a dit lui-même le président de la Fédération locale de football, Chabur Goc Ali, ‘Malakal, au nord du pays, est une zone de guerre, on ne peut pas jouer au football ici. On ne peut même pas monter une équipe puisque il n’y a plus personne, tous ont été déplacés par la guerre.’” On évalue à 2 millions le nombre de personnes déplacées ces 18 derniers mois au Soudan du Sud.
La Coupe du monde de football devait accueillir son plus jeune participant mercredi 7 octobre. La météo en aura décidé autrement, le match Soudan du Sud-Mauritanie ayant été reporté au 8 octobre en raison de violentes intempéries. Encore un obstacle à franchir pour le Soudan du Sud, un tout nouveau pays, indépendant depuis quatre ans mais en proie à une guerre civile depuis un an et demi. Même si un accord a été signé en août dernier entre le gouvernement et les rebelles, il ne s’agissait là que du “début de la route vers la paix”, estimait alors le Daily Maverick.
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“Ce match à Juba, la capitale du pays, aurait dû être un moment de célébration, écrit le journaliste de The Independent qui s’est rendu sur place pour l’occasion. Au lieu de ça, comme l’a dit lui-même le président de la Fédération locale de football, Chabur Goc Ali, ‘Malakal, au nord du pays, est une zone de guerre, on ne peut pas jouer au football ici. On ne peut même pas monter une équipe puisque il n’y a plus personne, tous ont été déplacés par la guerre.’” On évalue à 2 millions le nombre de personnes déplacées ces 18 derniers mois au Soudan du Sud.
Source: Courrier international
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