Ce matin, je reçois un coup de fil de Paris du fameux capitaine, m’expliquant avec un ton bien amical que des amis lui ont demandé de répondre à un article publié il y a quelque temps : « Bouamatou perd un célèbre serpent : Ely Ould Krombolé mue en matou d’Aziz ».
Article censuré par Cridem comme d’habitude quand il s’agit de Bouamatou ; rien de plus normal pour qui connaît la boutique à double entrée.
Il m’a donc appris qu’il vient de publier une réponse fraternelle sur cridem, rien de méchant juste un conseil entre frères. Je viens de survoler la chose. En effet, ce n’est pas méchant, on y trouve quelques petites flèches qui feront sourire les commanditaires et autres amateurs de ces subtilités genre « bzougués » et autres références aux Dowichs Soueid’ahmed, raison pour laquelle le capitaine écorche mon nom et écrit « Ould Souid'Ahmed ».
Bah ! Faut-il répondre à tout ça ? Pas plus que ça :
2008, « s’endormir mauritanien, se réveiller hartani »
Ne connaissant d’ailleurs rien à ces histoire de tribus, je dis souvent aux amateurs d’angle de vue, puisque chaque tribu a le sien toujours le plus juste bien entendu, qu’à cause de la bzouguisité justement, je regarde tout ça avec l’œil de Frèrejean et autre colonel Gouraud… Mille excuses.
Ensuite, je tiens à dire à Cridem, ce site de plus en plus voyou, que lorsqu’on censure un article, il ne faut pas ensuite publier un droit de réponse mais je comprends qu’on ne peut rien refuser de publier dès qu’il s’agit de Bouamatou surtout à propos des divagations du capitaine à ce sujet. Je n’ai jamais dit que Krombolé a reçu un sou de Bouamatou, au contraire, j’ai écrit que le célèbre mécène a raté une occasion d’entretenir ce serpent. Je dis bien serpent, pas au sens péjoratif mais au sens antique du symbole car Krombolé aime à latiniser comme on latrinise…
Krombolé peut dire ce qu’il veut, je ne lui répondrai plus sinon à cette dose plus modérée que la sienne car il m’a appelé récemment quand il était encore à Nouakchott et nous avons sympathisé. Depuis je suis pris au piège de la loyauté car il sait que finalement je l’aime bien. Il en profite. Ce n’est pas grave. Inutile de se fâcher, ce serait faire un vulgaire cadeau à ceux qui ont commandité cette tartine, je parle de ces détestables lecteurs éternellement planqués qui s’amusent de ce genre de ping-pong. Cela dit, comme je l’ai déjà écrit, je sais pourquoi et comment le Krombolé s’est calmé à propos d’Aziz, je sais surtout qu’Aziz ne voulait pas qu’on le fasse taire d’une façon douce car Aziz bien informé sait dans quelles difficultés pataugent ses ennemis. Cela lui suffit et Krombolé a eu raison d’avaler sa langue vu les circonstances et le butin, cela ne change rien au fait que ses textes contre Aziz resteront après les deux car il s’agit de quelque chose.
Ce matin, je reçois un coup de fil de Paris du fameux capitaine, m’expliquant avec un ton bien amical que des amis lui ont demandé de répondre à un article publié il y a quelque temps : « Bouamatou perd un célèbre serpent : Ely Ould Krombolé mue en matou d’Aziz ».