Mauritanie : des milliers de manifestants contre la caricature du prophète

Des milliers de manifestants, dirigés par des imams et oulémas, ont pris part, vendredi, à Nouakchott, à une marche de protestation contre les dessins satiriques du journal français « Charlie Hébdo » portant atteinte au prophète Mohamed (PSL).

Selon le reporter de l’ANI, la marche déclenchée à partir de la mosquée saoudienne, a pris la direction de la présidence de la république passant devant la GBM.

Sur leur chemin, les marcheurs ont scandé des slogans condamnant les dessins du journal satirique français et exigeant le respect de l’Islam, du prophète et de tout le sacré pour les musulmans.

Ils ont également arboré des banderoles portant des appels à l’unité pour « constituer un bouclier pour le prophète Mohamed ».

Les marcheurs, ont tout au long de cette manifestation autorisée par l’administration, et crié « Allahou Akbar », « Mohamed Prière sur lui », « je suis musulman et j’aime le prophète (PSL ».

Les manifestants ont été accueillis par le président de la république qui a déclaré : « Je n’aurais jamais pris part à une marche contre l’Islam ». Il a également ajouté qu’il « n’a  exprimé aucune solidarité avec le journal français ayant fait l’objet d’attaque terroriste ».

Le chef de l’Etat était entouré du premier ministre Yahya Ould Hademine et des membres du gouvernement.

– See more at: http://ani.mr/fr/node/344#sthash.YXFP25iO.dpuf

Plusieurs milliers de personnes ont marché vendredi après-midi à Nouakchott, en Mauritanie, pour protester contre la caricature du prophète de l'islam dans la dernière édition de Charlie Hebdo, brûlant un drapeau français, ont affirmé des témoins à l'AFP.

Les manifestants ont tenté de se rendre à l'ambassade de France, dans le centre-ville, mais en ont été empêchés par les forces de l'ordre. Ils ont dressé des tribunes de fortune à proximité du secteur et brûlé un drapeau français, selon les mêmes sources.

"Je suis musulman", "Nous sommes là pour la défense du prophète", "Nous n'acceptons pas l'insulte du prophète", ont scandé des manifestants. Ils répondaient à l'appel du Forum des oulémas et imams pour le soutien du prophète créé l'année dernière en Mauritanie.

Les organisateurs, qui avaient déjà appelé à manifester mercredi, fustigent la Une du dernier Charlie Hebdo, avec un personnage barbu en turban censé représenter Mahomet tenant une pancarte "Je suis Charlie".

Ce slogan a été repris par les millions des manifestants qui ont défilé en France et à l'étranger pour condamner les attentats jihadistes qui ont visé le journal satirique, une policière et un supermarché casher, faisant 17 morts au total à Paris.

Les organisateurs ont évalué à 30.000 le nombre de participants, mais la presse et des témoins ont fait état de plusieurs milliers de personnes.

Les protestataires sont partis de la grande mosquée centrale de Nouakchott après la grande prière du vendredi et ont convergé vers le palais présidentiel tout proche, où le chef de l'Etat Mohamed Ould Abdel Aziz s'est brièvement adressé à eux, selon des témoins et des médias locaux.

"Je ne suis ni Charlie Hebdo ni Coulibaly", leur a lancé le président Aziz, selon ses propos rapportés à l'AFP par un des témoins, en référence au slogan en faveur de Charlie Hebdo, et à Amedy Coulibaly, un des jihadistes français qui a tué quatre personnes au supermarché casher à Paris avant d'être abattu.

"Je suis plutôt musulman, nous sommes tous musulmans. Nous avons combattu le terrorisme chez nous, nous avons payé un lourd prix et des sacrifices énormes", a déclaré le président mauritanien.

"Pour cela, nous condamnons tout ce qui se passe aujourd'hui et qui est de nature à créer le terrorisme, à l'image de ces viles caricatures qui portent atteinte à notre religion et à toutes les religions" monothéistes, a-t-il dit.

– See more at: http://fr.africatime.com/mauritanie/articles/mauritanie-des-milliers-de-manifestants-contre-la-caricature-du-prophete#sthash.iag7KVUX.dp

Plusieurs milliers de personnes ont marché vendredi après-midi à Nouakchott, en Mauritanie, pour protester contre la caricature du prophète de l'islam dans la dernière édition de Charlie Hebdo, brûlant un drapeau français, ont affirmé des témoins à l'AFP.

 

Les manifestants ont tenté de se rendre à l'ambassade de France, dans le centre-ville, mais en ont été empêchés par les forces de l'ordre. Ils ont dressé des tribunes de fortune à proximité du secteur et brûlé un drapeau français, selon les mêmes sources.

"Je suis musulman", "Nous sommes là pour la défense du prophète", "Nous n'acceptons pas l'insulte du prophète", ont scandé des manifestants. Ils répondaient à l'appel du Forum des oulémas et imams pour le soutien du prophète créé l'année dernière en Mauritanie.

Les organisateurs, qui avaient déjà appelé à manifester mercredi, fustigent la Une du dernier Charlie Hebdo, avec un personnage barbu en turban censé représenter Mahomet tenant une pancarte "Je suis Charlie".

Ce slogan a été repris par les millions des manifestants qui ont défilé en France et à l'étranger pour condamner les attentats jihadistes qui ont visé le journal satirique, une policière et un supermarché casher, faisant 17 morts au total à Paris.

Les organisateurs ont évalué à 30.000 le nombre de participants, mais la presse et des témoins ont fait état de plusieurs milliers de personnes.

Les protestataires sont partis de la grande mosquée centrale de Nouakchott après la grande prière du vendredi et ont convergé vers le palais présidentiel tout proche, où le chef de l'Etat Mohamed Ould Abdel Aziz s'est brièvement adressé à eux, selon des témoins et des médias locaux.

"Je ne suis ni Charlie Hebdo ni Coulibaly", leur a lancé le président Aziz, selon ses propos rapportés à l'AFP par un des témoins, en référence au slogan en faveur de Charlie Hebdo, et à Amedy Coulibaly, un des jihadistes français qui a tué quatre personnes au supermarché casher à Paris avant d'être abattu.

"Je suis plutôt musulman, nous sommes tous musulmans. Nous avons combattu le terrorisme chez nous, nous avons payé un lourd prix et des sacrifices énormes", a déclaré le président mauritanien.

"Pour cela, nous condamnons tout ce qui se passe aujourd'hui et qui est de nature à créer le terrorisme, à l'image de ces viles caricatures qui portent atteinte à notre religion et à toutes les religions" monothéistes, a-t-il dit.

 

Source : AFP via Africatime

 

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page