Il était une fois, il n’y pas très longtemps, un couple élevait tant bien que mal deux enfants espiègles et pas très rangés. Nos deux jeunes chenapans étaient à peu près dans tous les coups tordus.
Au point que chaque fois que quelque chose tournait mal dans leur bled, ils étaient les premiers à en répondre avant même que d’autres pistes soient explorées. Les punitions, les remontrances, les privations dont ils faisaient l’objet n’y changeaient rien. En désespoir de cause, leurs parents se résolurent à envoyer les deux garnements chez le… euh ! Chez le curé, ou l’imam ou le rabbin (à vous de choisir, Kassataya ne sait plus !) pour espérer ramener les brebis galeuses dans le troupeau.
L’homme de Dieu reçut donc un matin le plus jeune des garçons au presbytère, ou à la mosquée ou à la synagogue (kassataya ne sait toujours pas), le fit asseoir sans rituel et commença :
– Où est Dieu?
Surpris et ne sachant où l’intervieweur voulait en venir, le garçon garda le silence.
Le saint homme répéta:
– Tu dois certainement avoir entendu parler du Bon Dieu! Tu le connais certainement même bien. Alors où est-il?
Bien entrainé à faire face aux interrogatoires les plus musclés, le garçon ne se laissait toujours pas déstabiliser.
A bout de patience, l’homme de Dieu prit sa voix caverneuse et tel Sylvester Stallone, dit d’un ton qui laissa imaginer le pire :
– Je te le demande pour la dernière fois, où est Dieu?
Ni une ni deux, le jeune se leva, et s’engagea dans un sprint dont seul Hussein Bolt a le secret et rentra directement à la maison.
Sur place, il prit son frère par le bras et l’entraina dans un placard qu’il referma à double tour de l’intérieur. Haletant, il dit à son ainé :
– Mon frère ! L’heure est grave ! On est vraiment dans la m… mouise ! Ils ont perdu le Bon Dieu et ils pensent que c'est nous qui avons fait le coup! Il faut vraiment que nous réfléchissions à notre situation sinon c’est la fin !
NB : Kassataya prévient: Toute relation avec des événements bouleversants que le monde est entrain de vivre en ce moment même n’est pas que pire (oui pire) coïncidence !
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