«La Mauritanie devient une plaque tournante de trafic des médicaments » Hebdomadaire

ALAKHBAR (Nouakchott) – "La Mauritanie est devenue une plaque tournante des médicaments contrefaits en Afrique de l’Ouest" selon une enquête publiée, ce mercredi, par l’hebdomadaire Alakhbar Info.
 

Ce véritable problème de santé pour les populations, regrette l'hebdomadaire "causerait chaque année quelque 100 000 décès en Afrique et quelque 700 000 morts par an dans le monde, cependant qu’en Mauritanie il n’existe pas des chiffres officiels sur le nombre des décès dus à ces médicaments.

L’enquête a attiré l’attention sur la prolifération des réseaux qui s’activent dans le trafic et vente des médicaments périmés, soulignant que des dizaines de tonnes de faux médicaments circulent en Mauritanie. Ces réseaux guettent les médicaments les plus administrés par les médecins et les plus chers pour les contrefaire avant de l’écouler dans les marchés mauritaniens.

Le trafic, poursuit l’enquête, a commencé avec la libéralisation du secteur de la pharmacie en 1981 et l’ouverture de la première pharmacie privée en 1984. Mais ce trafic prend son envol avec la loi de 2004 permettant à tout Mauritanien d’ouvrir une pharmacie à condition qu’un pharmacien en soit le responsable technique.

C’est ainsi que de nombreuses personnes, sans formation spécifique, se sont lancées dans la création de pharmacies sans vraiment tenir compte des impératifs sanitaires. Les faux médicaments ont progressivement envahi la Mauritanie et les officines s’approvisionnent de plus en plus souvent sur le marché noir. Selon la Direction de la pharmacie et du laboratoire dépendant du ministère de la Santé, il existe aujourd’hui dans le pays plus de 700 pharmacies, dont 29 grossistes.

 

Source : Alakhbar.info

 

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