Une femme blanche inséminée par le sperme d’un Noir poursuit la banque de sperme

CLEVELAND – Un femme de l'Ohio a déposé une poursuite contre une banque de sperme de la région de Chicago après être tombée enceinte grâce à un donneur noir, plutôt que blanc, comme sa conjointe et elle le souhaitaient.

La femme réclame un dédommagement d'au moins 50 000 $ et veut s'assurer que la banque ne reproduise pas l'erreur.

Quelques jours après son mariage à New York, Jennifer Cramblett, 36 ans, est tombée enceinte grâce au donneur. En avril 2012, cinq mois après le début de sa grossesse, elle a téléphoné à la banque de sperme Midwest pour réserver du sperme du même donneur, dans l'espoir que sa conjointe, Amanda Zinkon, 29 ans, puisse elle aussi porter un enfant un jour.

C'est alors que Mme Cramblett a appris qu'elle avait été inséminée avec le sperme du mauvais donneur. La poursuite a été déposée lundi. Mme Cramblett a affirmé que sa conjointe et elle avaient choisi un donneur blanc, le numéro 380. Mais le sperme est plutôt venu du numéro 330.

Selon les documents judiciaires, son excitation face à sa grossesse a été remplacée par «la colère, la déception et la peur». La plaignante soutient qu'elle agit pour éviter que la clinique ne reproduise l'erreur. Selon les documents, la banque de sperme n'a pas de système de suivi de dossier électronique. Une réceptionniste à la banque de sperme Midwest n'a pas voulu commenter et a répondu qu'un avocat, qu'elle n'a pas voulu identifier, publierait un communiqué à ce sujet. Mmes Cramblett et Zinkon aiment leur fille Payton, maintenant âgée de deux ans, et ne l'échangeraient pour rien au monde. Mais elles s'inquiètent de la voir grandir dans la communauté majoritairement blanche où elles vivent.

Les documents de la cour indiquent que la famille a déménagé d'Akron à Uniontown, pour avoir accès à de meilleures écoles et être plus près de la famille de Mme Cramblett. Celle-ci a affirmé qu'en tant que lesbienne, elle a déjà connu les préjugés, mais souligne qu'elle ne sait pas ce que c'est que d'être discriminée pour la couleur de sa peau.

Des psychologues ont recommandé aux mères de déménager dans un quartier plus multiethnique.

 

Mark Gillipsie, The Associated Press

 

Source : Le Huffington Post Canada (Le 2 octobre 2014)

 

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