Le manque de rigueur dans les procédures judicaires engendre l’impunité dans les cas de viol et par conséquent la prolifération de ce crime devenu répandu dans notre pays, a indiqué, dimanche matin, Aminettou Mint El Moctar présidente de l’Associaciation des femmes cheffes de familles (AFCF).
La militante de droits humains, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse a évoqué le cas récent d’une fillette de 8 (huit) violée par l’ami de son père, qui partageait son domicile familiale depuis des mois.
Le viol survenu le 17 juin dernier, continue, dira-t-elle, à trainer devant les juges sans être tranché et le plus surprenant dans ce cas c’est que l’auteur »dece crime abominable (un certain D.) est libre de ses mouvement, parce « le juge lui a accordé curieusement la liberté provisoire, cependant que la victime et sa famille continuent à endurer toutes les souffrances », a souligné Mint El Moctar. Nous estimons, a-t-elle ajouté que la justice « doit d’abord protéger les victimes et non les bourreaux et les criminels ».
« Nous appelons de toute nos forces, la justice à maintenir ce criminel dangereux en prison pour éviter qu’il ne poursuive ses forfaits et pour décourager ceux qui seraient à ‘vaneir tentés de commettre de telles atrocités », a lancé Aminettou.
Pour la tante de la victime, « le laxisme et le trafic d’influence » qui gangrènent l’appareil judiciaire, ainsi que le manque d’accès aux services de la justice des plus pauvres empêche la procédure de suivre son cours normal.
EOM
Source : ANI le 10/08/2014{jcomments on}
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