La Journée du réfugié célébrée à Tarédji le 20 juin prochain

La Coordination des organisations des réfugiés mauritaniens célèbre le 20 juin prochain la Journée internationale du réfugié à Tarédji, une localité du département de Podor (nord), afin de "se rapprocher davantage des populations qui y sont établies et qui vivent dans des difficultés extrêmes".

 

Dans un communiqué parvenu à l'APS, la Coordination souligne qu'elle a ''entrepris de décentraliser ses activités pour se rendre compte du vécu de ses concitoyens et de pouvoir ensemble trouver des solutions''.

Elle dit constater qu'''un quart de siècle'' après l'arrivée des réfugiés mauritaniens au Sénégal, lors du conflit ayant opposé ce pays à la Mauritanie en 1989, leur situation "n'a fait qu’empirer''.

Selon le communiqué, si ''certains réfugiés se sont vus contraints de rentrer dans leur pays, d'autres craignant pour leur vie, ont choisi de rester encore au Sénégal, préférant endurer tous les sacrifices, profitant de la liberté et de la solidarité légendaire des populations''.

Il rappelle que ''c'est dans ce cadre qu'en ultime recours les réfugiés mauritaniens avaient organisé une grève de la faim de 6 mois en juin 2012 pour réclamer leur réinstallation dans un pays tiers''.

Ils disent rendre ''un hommage mérité'' à Bassirou Ndongo, ''décédé par accident durant la grève de faim''.

D'après le communiqué, les réfugiés ''ne demandent autre [chose] que les droits que leur confèrent la convention et le protocole conformément à leur statut''.

Il s'agit notamment de ''l'application des normes essentielles minimales pour leur bon traitement en tant qu'être humain'', ''la mise à disposition non discriminatoire des documents nécessaires (cartes d'identité de réfugiés pour eux et leur famille'', ''l'obtention de titres de voyages (passeports numériques ..)''.

Ils souhaitent aussi que soit assurée ''la protection des enfants de réfugiés encore mineurs(es) en situation de vulnérabilité'', afin qu'ils puissent ''bénéficier des services sociaux (…)''.

De même, ils lancent ''un appel vibrant à l'Etat du Sénégal, signataire de la convention de Genève, à mettre fin à cette situation tragique des réfugiés qui n'honore pas ce pays, réputé démocratique''.

Dans la même veine, ils appellent le HCR et son partenaire d'exécution, l'OFADEC, à ''s'assumer en s'acquittant de leurs responsabilités régaliennes''.

La Coordination invite également "l'ensemble de la communauté internationale et les organisation de défense des droits humains, à agir vite contre cette vie d'errance des réfugiés qui méritent un traitement plus humain dans le respect de nos droits et libertés fondamentales''.

 

ASG/BK

 

Source : APS (Sénégal)

 

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