Quand un peuple souverain et démocrate ne voit plus que le pire comme solution au mal, il est à bout de souffle. Le peuple Mauritanien en est là aujourd'hui. Personne ne sait ce que demain nous réserve, mais de notre présent on peut sentir, ce que notre avenir sera. Il est triste pour moi de vous dire que notre pays va mal, notre pays suffoque, pris en otage par des politiques et une certaine élite intellectuelle.
Des gens qui nous détournent du plus important qui est l’avenir du pays, et son développement. Des gens qui ne cessent de nous fournir des débats enferrés dans des querelles et qui n’arrêtent pas de monter les gens les uns contre les autres. Ils ont trahi notre confiance, alors refusons que la vie politique Mauritanienne ne fasse place qu’aux coups tordus et aux manipulations grossières du bas peuple.
Aujourd’hui, le débat entre Mauritanien se déroule dans un climat d’indifférence et de sourdes hostilités qui laissent pantois. Or, cette indifférence est suicidaire pour nous. Le passé ressent de notre histoire doit nous servir de leçon, et nous pousser tous à ne chercher que la paix, et d’œuvrer dans ce sens.
La paix n’est pas un acquis définitif, c’est un subtil équilibre à préserver à tout prix, c’est pourquoi on doit comprendre ces Mauritaniens et Mauritaniennes qui éprouvent une profonde angoisse quant à leur avenir et celui de notre pays. Ces Mauritaniens Mauritaniennes exaspérées et en colères à cause de la situation politique actuelle du pays.
La Mauritanie de la paix, ce n’est pas une formule creuse, à l’heure où tous les pays voisins s’embrasent, traversent des crises d’une profondeur terrible. Tous ces Etats-nations, soumis à des menaces, avec le terrorisme, les trafiques de tout bords, l’instabilité politique et la menace de l’explosion du Mali par la pression des séparatismes du NNLA. La Mauritanie et les Mauritaniens ont une responsabilité aujourd’hui, contribuer au règlement de cette crise Mauritanienne d’abord pour éviter que ça ne devienne incontrôlable, voila à quoi nous devons nous atteler, chercher la paix à tout prix, résultat de l’union du peuple telle que l’avaient rêvé les pères fondateurs de la Nation.
Les hostilités ne nous serrent pas et ne mènent le pays nulle part.
Donc c’est une nécessité de se parler, d’écrire pour toucher le peuple, de dialoguer et de se comprendre. On ne peut pas tous être du même avis, mais ne prenons pas les autres comme des ennemis, arrêtons d’attiser la haine entre Mauritaniens.
Arrivés à ce point dans la marche de notre pays, confrontés à des échéances qui seront décisives pour son avenir, il est important d’exigé de nous même et de chaque Mauritanien, de chaque Mauritanienne un minimum de sincérité, un minimum de vérité et la fraternité entre Mauritanien.
Les politiques doivent prendre conscience des peines, des souffrances et des inquiétudes qu'endurent chaque jour nos compatriotes et d’œuvrer pour que cela cessent, de toute façon si vous faites le contraire, dites vous une chose vous êtes entrain de scier la même branche ou vous êtes assis.
La vérité politique ne sera jamais synonyme de verbiage facile devant les vices de la mauvaise foi contre les vertus de la bonne foi, et cela beaucoup de Mauritaniens l’ignore.
Il nécessiterait que le peuple se sente garant de sa vie et prenne ses responsabilités. Que chacun soit convaincu que son existence et son passage sur cette terre devraient impérieusement servir à quelque chose.
C’est une question de vie ou de mort. Peuple de Mauritanie réveillez vous, et prenez votre destin en main. .Ne laissez pas ni aujourd’hui ni demain ces gens détruire ce qu’on a de plus cher qui est la paix sociale.
Ces gens qui ont eu le pouvoir par la ruse et la trahison, trouveront toujours une stratégie bien définie pour faire durer leur législature. Ainsi, ils vont continuer avec les mêmes cantiques et pamphlets pour mieux nous endormir. Le peuple d’en bas ne comprendra jamais leur manège, et le mépris que ces dirigeants éprouvent pour lui.
Alors aux intellectuelles de conscientiser ce peuple et les mobiliser pour barrer la route aux imposteurs.
Mon intime conviction et que, le changement aura lieu et ne viendra que de la génération consciente et c’est en ce moment qu’on aura un état. Car Il n’y aura d’Etat que lorsque le peuple prendra conscience et que cet Etat ne peut venir que de lui.
M.F.
mohamedenf@gmail.com
(Reçu à Kassataya le 10 juin 2014)
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