Mauritanie : Nouakchott invitée à réintégrer la CEDEAO

Vieux de prés de 25 ans, le  retrait de la Mauritanie de la Communauté Economique de L’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), CER  composée de 15 pays, continue à susciter le débat.

 

 Yahya Ould  Ahmed Waghef, président du Pacte National pour la Démocratie et le Développement (PNDD/ADIL), une formation de l’opposition, ex premier Ministre sous le magistère du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, a livré un vibrant plaidoyer en faveur du retour du pays dans la CER d’Afrique de l’Ouest, à travers une tribune publiée dans la livraison de l’hebdomadaire « Biladi » du mercredi 28 mai.

« La double appartenance aux CER du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest constitue un atout majeur pour notre économie et contribuer à accélérer le développement économique et social de la Mauritanie.

L’intégration dans les marchés de la CEDEAO permettrait à l’économie mauritanienne de surmonter les problèmes structurels aux quels elle est confrontée et de renforcer ses capacités productives, l’intégration permettant d’éviter la marginalisation ».

L’ex PM expose une série d’arguments pour justifier la thèse ainsi défendue « la CEDEAO est une organisation dynamique et d’avenir, avec 15 états membres, un marché de 300 millions de consommateurs, un Produit Intérieur Brut (PIB) de l’ordre de 600 milliards de dollars us, soit la 25é puissance économique du monde, avec un taux de croissance supérieur à 6% au cours des dernières années ».

Par ailleurs, dans sa tribune le leader du PNDD/ADIL relève que le dernier sommet de  la CEDEAO, tenue à Dakar octobre 2013, a décidé de passer à la vitesse supérieure « en jetant les bases d’un véritable marché commun ouest africain, avec un tarif douanier extérieur comment à partir de janvier 2015 ».

Le développement des infrastructures en Afrique de l’Ouest offre aussi une série à l’ancien premier ministre mauritanien « des investissements structurants en faveur de l’intégration : les auto routes, la boucle ferroviaire, le réseau électrique inter connecté, les ports, l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), les projets de l’OMVS, la ligne électrique Nouakchott/Saint-Louis, le projet de production de l’électricité à partir du gaz….. ».

L’ancien PM de Mauritanie rappelle en outre le cas de nombreux états africains membres de 2, 3, et même parfois 4 groupements sous régionaux  et évoque le statut de président en exercice de l’Union Africaine du chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, comme un argument diplomatique pour un rôle plus actif de la Mauritanie dans le processus d’intégration continentale.

 

Source : Financial Afrik

 

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