Ce samedi 17 mai un mini-sommet africain se tient à l’Elysée autour du président
nigérian et d'autres chefs d’Etat menacés par Boko Haram.
Outre le président Hollande et le nigérian Goodluck Jonathan, le Tchadien Idriss Déby Itno, le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Béninois Thomas Boni Yayi et le Camerounais Paul Biya sont présent ainsi que des représentant de l’Union européenne, le Royaume-Uni et des Etats-Unis.
Cette réunion intervient un mois après l'enlèvement de plus de 200 lycéennes par Boko Haram, alars que la secte islamiste est également soupçonné d’avoir attaqué, dans la nuit de vendredi à samedi dans l'extrême-nord du Cameroun d’un campement de travailleurs chinois, employés sur un chantier de travaux publics, au cours de laquelle un homme a été tué et dix kidnappés, tous de nationalité chinoise.
L’objectif premier est de coordonner les services de renseignements pour localiser les jeunes filles. L’ambition de ce sommet est aussi de faire prendre conscience aux pays voisins du risque Boko Haram dans la région. Ce rendez-vous à Paris pourrait permettre d’envisager une meilleure surveillance aux frontières, pour le moment poreuses, pour éviter que cette secte trouve refuge dans les pays aux alentours ou pour s’approvisionner en armes.
« Le terrorisme – et en particulier les insurgés de Boko Haram – représente une menace transfrontalière, l’un des objectifs de ce sommet est selon moi de renforcer la coopération qui existe entre nos pays », a déclaré le porte-parole du président nigérian.
Source : Humanité
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