Le langage d’autorité politique et ses traductions en Mauritanie précoloniale rois, chefs et émirs dans la Gibla du XIXE siècle (3 et 4)

Rois, amîr, eshaykh : l’autorité émirale et d’autres formes d’autorité politique dans la gibla

Au Sud-ouest du Sahara l’exercice du pouvoir politique était relié à un réseau de groupes collectifs qui formaient les noyaux de l’ordre social.

 

Les discours arabes sont riches en termes qui décrivent ces groupes avec de connotations et des dénotations particulières. Le terme qabîla (clan, tribu, groupe de parenté) apparaît fréquemment dans les textes arabes précoloniaux et il est couramment utilisé dans la littérature ethnographique contemporaine. Mais d’autres termes sont également employés : qawm (peuple, groupe très proche) ; ahl (peuple, famille) ; nâs (tribu, clan, famille) ; ‘ashîra (clan, groupe de lignage) ; et fakhad (fraction dans un groupe plus large).

L’hégémonie politique des guerriers Banû Hassân dans le Trârza et dans le Brâkna, XVIIe-XIXe siècles

Durant le XVIIe siècle, le territoire aujourd’hui connu comme la Mauritanie du Sud tomba sous l’hégémonie d’un groupe nomade de guerriers arabophones connus sous le nom des Banû Hassân, spécialisés dans les razzias et la récolte de tributs. Au cours des générations suivantes, des nouvelles qabâ‘il s’agrégèrent à eux. Au coeur de chaque qabîla hassân on trouvait des lignées de chefferie qui pouvaient accueillir des populations d’origines diverses attachées à eux par des liens de mariage ou de la dépendance [1]. Parmi les hassân Trârza qui contrôlaient l’Ouest de la gibla, une qabîla connue sous le nom de Awlâd Ahmad min Daman se constitua à la fin du XVIIe siècle. Sa lignée de chefferie descendait d’un guerrier qui vivait au XVIIIe siècle, Haddi wuld Ahmad min Daman. D’autre part, parmi les hassân du Brâkna, à l’Est, la qabîla des Awlâd al-Siyyid se développa sous la chefferie de Aghrish wuld Saddum et de ses descendants — il s’agit des  Ahl Aghrish cités dans la lettre de Muhammad al-Rajil. Les guerriers Trârza et Brâkna évoluèrent dans un système politique basé sur des coalitions instables qui s’organisaient au-delà des frontières des groupes de parenté. Ces coalitions pouvaient s’étendre bien au-delà des strates des élites hassân pour inclure d’autres groupes : des guerriers tributaires de statut inférieur, des communautés armées de population servile connues sous le nom de hrâtîn, et enfin des groupes alliés parmi les peuples de parler wolof ou fulbe [pulaar] de la vallée. Ces vastes coalitions sont les émirats de l’historiographie moderne. Comme dans le cas des Brâkna en 1848, des membres des lignées de chefferie se disputaient fréquemment entre eux pour la chefferie des coalitions politiques.

Les implications du commerce de la gomme arabique dans la gibla

Le commerce des franges du désert marqua les pratiques de chefferie politique plus profondément que partout ailleurs dans l’Ouest saharien. À partir du XVIIe siècle, la gibla fut attirée dans le monde du commerce atlantique au travers de commerce de la gomme arabique, une résine de l’acacia qui poussait en abondance le long des franges du désert. Par tradition, le commerce de la gomme avait lieu au cours des foires annuelles que les Français appelaient escales, où les caravanes chargées de gommes en provenance de l’intérieur du pays, rencontraient les vaisseaux des Européens ou des marchands eurafricains. Les escales se situaient à des emplacements fixes et duraient entre quelques semaines et plusieurs mois. Les plus anciennes de ces escales eurent lieu dans des ancrages le long de la côte atlantique à partir de l’île d’Arguin, à côté de la ville moderne de Nouadhibou, jusqu’à Portendick dans les environs de la capitale mauritanienne, Nouakchott. Au cours du XVIIIe siècle, l’intérêt pour le commerce de la gomme déplaça ces escales plus au Sud, dans la vallée du Sénégal, il s’agissait alors d’escales fluviales dont les noms étaient : Désert, Terrier-Rouge, Coq, et Darmankours.

Les lignées de chefferie du Trârza et du Brâkna profitaient de ce commerce de la gomme à travers une série de droits de péage demandés aux vendeurs et aux acheteurs aux escales. Les Français appelèrent ces droits de péage des coutumes. Les guerriers Trârza semblent avoir été les premiers hassân à collecter ces coutumes. Un récit des années 1680, montre le chef Trârza Haddi recevant un payement d’un commerçant Hollandais au Banc d’Arguin et des cadeaux des marchands Français impliqués dans le commerce du Fleuve à l’Escale du Désert à côté de la ville de Rosso actuelle [2]. Plus en amont, les guerriers Brâkna sous la chefferie de Aghrish prirent le contrôle de l’Escale du Coq, près de Podor, au XVIIIe siècle. Dans les années 1750, des traités Européens récompensèrent les Ahl Aghrish avec la plus grande partie de coutumes dans cette région. [3].

A suivre…/

 

Dr Raymond M. Taylor
Saint Xavier University, Chicago (États-Unis) .Traduit de l’Anglais par Christophe de Beauvais .Publié dans : Colonisations et héritages actuels au Sahara et au Sahel, sous la direction de Mariella Villasante Cervello, Paris, L’Harmattan : 205-236.

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[1] Sur l’organisation des principaux groupes guerriers du Trârza et du Brâkna, voir Cheikh (1985 : 247-312), Poulet (1904 : 16-76), et Marty (1919 : 63-65 sur le Trârza, et sur le Brâkna, Marty 1921 : 109-53). Toutes ces sources, selon moi, accordent trop de crédits aux traditions généalogiques qui servaient comme média de l’identité collective et manquaient à prendre en compte l’importance de l’assimilation et des manipulations généalogiques dans le développement de ces groupes. De ce point de vue, le travail de Pierre Bonte est particulièrement intéressant.  Dans son travail sur un groupe guerrier, à l’époque précoloniale en Adrâr, une région située au Nord de l’actuelle Mauritanie, Pierre Bonte fait l’hypothèse d’un processus de mutation généalogique qui dépistait les changements au sein des factions et des alliances factionnelles. Voir notamment Bonte 1982 : 489-516 ; 1985 : 39-52 ; et surtout Bonte 1987 : 54-79.

[2] Le Sieur de la Courbe rencontra Haddi à l’Escale du Désert (non loin de la moderne Rosso) en avril 1686. Bien que le rôle de Haddi dans le commerce riverain soit marginal, le récit montre l’importance des bénéfices qu’il recevait des Hollandais qui pratiquaient le commerce de la gomme tout au long de la côte. La Courbe tenta en vain de dissuader Haddi de faire affaire avec les Hollandais :  « Nous parlasmes ensuitte des Hollandais, dont il se loüoit fort, me disant que, quand toutte autre nation iroit a Arguin, il ne traitteroit point avec elle; il me dit en detail ce qu’ils luy donnoient, cent fusils, cent pistolets, une piece de 58, chaque quintal [de gomme], quatre barils de poudre, quatre barils de bales, du pain, du miel, des prunes, de beaux miroirs, des chevaux, et plusieurs autres choses, que, quand il alloit au navire, s’il voyoit au capitaine quelque choses qu’il luy plût, il le prenoit; je luy dis ce que je pûs pour luy persuader qu’il valoit bien mieux faire amitié avec nous qui estions les legitimes possesseurs de ce commerce. »  (P. Cultru, Premier Voyage : 154-157). [En français dans le texte, NDT].  Deux décennies plus tard, les liens entre le Trârza et la vallée du Sénégal étaient devenus plus familiers. L’émir du Trârza, Ali Shandura, s’immisçait dans la politique factionnelle du Waalo, provoquant des heurts avec des officiels français comme André Brüe, directeur des opérations pour la Compagnie du Sénégal. Voir André Delcourt, La France et les établissements français au Sénégal, 1952 : 152.

[3]  Sur les traditions concernant le commerce de gomme voir Faidherbe, Notice sur la colonie du Sénégal, 1859 : 86-87 ; et Marty 1921 : 30. L’un des plus anciens documents sur les coutumes Brâkna est un texte anglais laissé après la réoccupation de Saint-Louis par les Français en 1779. Golberry en prit connaissance en 1786 et en fit, suivant ses dires, une traduction complète. Elle consiste en une série de coutumes annuelles dues à chacun de plusieurs « princes » Trârza et Brâkna et précise qu’une « coutume annuelle sera payée au roi Hamet-Moktar, chef de la famille Agrichy, aussi longtemps que subsisteront le fort et l’établissement de Podor. » (1802 : 275) [En français dans le texte]. Voir Golberry 1802 : 266-277 ; et aussi Marty 1921 : 33-35.

 

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Le contrôle des escales et la perception des coutumes : enjeux majeurs des coalitions guerrières de la gibla

Alors que le commerce de la gomme se développait au cours du XVIIIe et du XIXe siècle, son contrôle devint un objectif fondamental pour les coalitions politiques du Trârza et du Brâkna. Les escales devinrent des lieux stratégiques dans l’économie du désert, qui en dehors de cela restait fortement décentralisée. En contrôlant ces points d’échanges des groupes hassân petits mais bien structurés pouvaient taxer les acheteurs Européens et Eurafricains, comme les vendeurs de la gibla. Ces taxations sur le commerce de la gomme, favorisèrent une concentration du pouvoir politique qui n’avait plus à être réalisée par le biais d’autres activités plus anciennes, comme les razzia ou la récolte de tributs. Les chefs hassân utilisèrent le produit de cette activité pour acheter des armes et faire commerce des biens qui étaient redistribués par leurs partisans. Le partage de ces revenus de la gomme cimenta des alliances au sein des coalitions hassân et contribua à l’émergence de nouvelles qabâ‘il autour les lignées de chefferie du Trârza et du Brâkna. Le pouvoir de récolter les coutumes donna aux chefs, qui agissaient en tant que Rois, un puissant levier auprès de leurs pairs et les aida à concentrer l’autorité dans leurs mains. Il est clair cependant que la plupart de Hassân considéraient ces coutumes comme un héritage de la lignée de chefferie politique considérée comme un tout et non pas le fait des chefs individuels qui les collectaient. Le Roi était le gardien de ces coutumes et il était obligé de les redistribuer parmi les membres de sa parenté. En 1820, le Gouverneur Schmaltz écrivit à propos de Ahmaddu, le Roi des Braknas :

« [Il a un] vif désir d’obtenir la concession d’une nouvelle coutume annuelle, appartenant en propre à l’aîné de ses enfants, et non-divisible entre les princes comme le sont les autres. Il espérait par ce moyen fixer la royauté dans sa famille, en raison de la prépondérance que donneraient à l’héritier présomptif les richesses dont il pourrait disposer. [1]»

Le commerce de la gomme façonna l’exercice du pouvoir politique parmi les Hassân de la gibla d’une manière qui allait bien au-delà des seuls bénéfices matériels. De fait, le symbole et les pratiques publics qui fournirent une définition au concept d’autorité politique de la gibla se développèrent à partir de ce commerce. On assista en effet à l’émergence d’un régime de protocoles et de formalités au sein des chefs Hassân, qui exerçaient leur pouvoir dans les escales en tant que Rois. Les Rois recevaient « le salut du canon », une hospitalité obligatoire et des cadeaux des marchands et des autorités. Au cours du XIXe siècle, ces symboles d’autorité prirent une importance décisive qui dépassa peut-être celle des coutumes. L’obtention de ces symboles de reconnaissance devint bien tôt obligatoire parmi les chefs qui étaient en compétition pour le contrôle des coalitions politiques de la gibla.

Bien que le rôle que jouèrent aux escales, en tant que Rois, les émirs du Trârza et du Brâkna, apparaisse clairement défini dans l’histoire du commerce de la gomme, il est difficile de préciser leurs fonctions dans d’autres domaines de la vie politique ; les observateurs Européens notèrent le caractère tenu de l’autorité politique parmi les hassân. Par exemple, Golberry, qui vivait au Sénégal dans les années 1780 décrivait la situation ainsi :

« Divisés par tribus, chaque tribu a un ou plusieurs chefs, qui descendent presque toujours d’une famille très ancienne, et dont la souche est connue. L’autorité de ces chefs se soutient plutôt par l’adresse et par l’intérêt, que par le droit ; c’est surtout parce que tous les Maures pauvres, se mettent sous la protection des rois et des princes, que ceux-ci acquièrent de la puissance et du pouvoir; mais malgré leur rang et même les richesses qu’ils peuvent posséder, ils sont forcés à des ménagements, à une conduite fort politique, à des sacrifices habituels, et à partager une partie des présents qu’ils reçoivent, pour soutenir leur autorité sur des hommes indépendant et farouches, et qui, par leur caractère sans foi et sans égard, sont toujours portés à l’insubordination et à la révolte. Un roi, un prince, un chef, ne peut ni rien entreprendre ni rien conclure, sans y être autorisé par les grands, et même par le gros de la nation ; et s’il stipule pour elle quelque traité, il est forcé de lui faire part de toutes les circonstances de la négociation.

Ces hommes perfides sont pleins de méfiance, et croient toujours qu’on les trompe. La seule chose qu’ils ne disputent jamais à leurs rois et à leurs princes, c’est le droit, quand la guerre est résolue, de marcher à l’ennemi à la tête de la tribu, et de commander un jour de bataille.

Dans les camps, dans les résidences ordinaires, dans les oasis, les chefs et les rois même n’ont aucune distinction personnelle ; aussi sales, aussi mal vêtus que le Maure le plus pauvre, rien n’annonce leur rang; mais dans les occasions extraordinaires, comme quand ils traitent avec les Européens de quelque objet d’intérêt général, alors ils sont escortés par des princes, des grands, des guerriers, et accompagnés d’un grand nombre de prétendus secrétaires et interprètes ; ils affectent un air d’autorité et même de despotisme sur leurs sujets; ils ne leur adressent la parole qu’avec un ton de grande supériorité, et même avec dédain.

Mais tout cet appareil est convenu, pour soutenir, vis-à-vis des blancs, l’importance du chef, qui de retour au milieu de sa tribu, rentre dans les habitudes ordinaires, et se trouve alors forcé, de soutenir sans humeur et sans murmure, les familiarités importunes et insolentes, de ceux qui lui avaient un instant, permis de les traiter en esclaves. » (Golberry 1802 : 311-313 [2] )

Il est intéressant à noter qu’il n’existe pas un seul et unique terme arabe utilisé dans les textes précoloniaux pour distinguer les émirs ou les Rois des autres chefs. Dans un échantillon de quelques quatre-vingt-dix lettres du Brâkna et du Trârza des années 1810 jusqu’aux années 1870, nombre de termes servent à désigner les chefs que les Européens appelaient Roi des Trarzas et Roi des Braknas : shaykh al-trârza, amîr al-trârza, sayyid awlâd ‘abd allâh, buur al-brâkna, sultân al-brâkna, ra’îs al-maghâfara, amîr al-brâkna, etc. [3]  Comme on le verra plus loin de manière détaillée, ces termes ont une portée sémantique et des associations assez différentes, certains vis-à-vis le monde arabe en général et d’autres vis-à-vis le contexte particulier des sociétés pastorales du Sahara. Par exemple amîr et sultân évoquent un idiome politique arabe classique. Alors que sayyid, shaykh et ra‘îs ont — parmi de nombreux sens — une connotation spécifique dans la société saharienne en tant que termes qui désignent les chefs de groupes unis par la parenté, ou qabâ‘il. Le terme wolof buur [bûr] (Roi) est l’un des plus courants dans les lettres de la première moitié du XIXe siècle, ce que suggère l’influence de la vallée du Sénégal sur la culture politique de la gibla. Mis à part ces termes, des nombreuses lettres identifient les émirs par leurs propres noms et n’utilisent pas de titre.

Cette confusion de la terminologie du politique suggère un statut ambigu de ces chefs. Quant on considère leur rôle spécifique aux escales, il devient encore plus difficile de distinguer les fonctions et les pouvoirs des émirs de ceux des autres chefs hassân. Dans tous les cas, la distinction a du être subtile, et probablement varier au cours du temps. L’instabilité politique des qabâ’il implique que la sphère au sein de laquelle les émirs prenaient leurs décisions a dû s’élargir et se réduire de génération en génération, tandis que la balance du pouvoir le long de la frontière du désert a augmenté ou diminué le groupe de tributaires subordonnés qui reconnaissaient l’autorité politique des Hassân.

A suivre…/ Dr Raymond M. TaylorSaint Xavier University, Chicago (États-Unis) .Traduit de l’Anglais par Christophe de Beauvais .Publié dans : Colonisations et héritages actuels au Sahara et au Sahel, sous la direction de Mariella Villasante Cervello, Paris, L’Harmattan : 205-236.

 

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[1] Cité in Marty, Brakna, 1921 : 5. Voir aussi Cheikh 1985 : 307. L’échec de la redistribution des revenues de la gomme est souvent cité comme la cause des conflits fratricides qui eurent lieu au cours du XIXe siècle. En Octobre 1860, le Lieutenant Bourrel apprit l’assassinat du roi des Trârza Muhammad Lhabib, alors qu’il voyageait avec le Roi des Braknas Sidi A‘li.  Il rapporte ce jugement que les guerriers Brâkna portaient sur leurs voisins de l’Ouest : « Les Brakna reprochaient au roi des Trarza d’être devenu trop despote, à la fin de son règne, et de garder pour lui les revenues de la traite sans en donner la moindre part aux princes; ceci était un grand grief.  If faisait sur ce point tout le contraire de Sidi Ely, qui distribue la guinée un peu à tout le monde et même se prive lui-même à force de faire des cadeaux aux marabouts et aux tributaires. » (Bourrel 1861 : 60). [En français dans le texte, NDT]). Bourrel rapporte également que l’échec dans la redistribution des coutumes fut la cause d’un incident sanglant entre Ahmaddu wuld Sidi A‘li et les parents de Ahl Aghrish autour de 1830 à Youga, au Nord-est du Lac d’Aleg. Bourrel passa par le lieu de l’affrontement lors de son voyage avec Sidi A‘li et appris probablement et l’incident et ses causes de ses hôtes Braknas (Bourrel, 1861 : 38-9). Plus en amont du Fleuve, les chefs Idaw‘ish reprochaient aux coutumes issues du commerce à Bakel de créer des tensions en leur sein. Au milieu des années 1830, le chef Idaw’ish Muhammad wuld Swayd Ahmad informa le gouverneur que « la guerre et le scandale ont surgi au sein de mon peuple à cause de votre richesse et de la richesse des Chrétiens » (ANS 9G-5, 5, Muhammad wuld Swayd Ahmad au Gouverneur, sans date). [En français dans le texte, NDT].

[2] Le récit de Goldberry reflète le point de vue conventionnel des Européens et des habitants de Saint-Louis à la fin du XVIIIe siècle. Des remarques similaires se trouvent dans les récits des contemporains, voir par exemple Dominique Harcourt Lamiral, L’Affrique et le Peuple Affriquain, 1789 : 118-119. [En français dans le texte, NDT].

[3] Ces lettres ont été tirées du dossier ANS 9G-1, Correspondance Trarzas, 1799-1864, et 9G-4 Correspondance Braknas, 1817-1885.

 

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