» La classe politique mauritanienne trompe les mauritaniens. Son dialogue est mort-né  » dixit Ould Haiba

Mohammed Salem Ould  Haiba, président du groupe médiatique  Atlanticmedia  estime que le dialogue en cours entre les pôles de la scène politique mauritanienne  est  " mort-né ",  soulignant que dans sa majorité,  la classe politique « aussi bien au sein de l’opposition que de la majorité » n’œuvre  pas pour l’intérêt général  du pays, qu’elle ne se donne pas la peine de chercher des actions permettant d’alléger les soucis et  les préoccupations du citoyen ou d’assurer  le développement économique et social de la Mauritanie ou encore de  bénéficier de  garanties de transparence et d' alternance démocratique au  pouvoir.

 

Ould Haiba a indiqué dans une déclaration faite à la presse que  «la plupart des composantes de la majorité présidentielle brandissent  de faux slogans pour exhiber leur soutien au Président de la République, à son programme politique et à sa vision nationale sur le développement du pays.

Ils n’ont pour objectif  que pérenniser les  conflits stériles en leur sein  d'une part, et entre  l’autorité et le peuple, dans le but de préserver leurs intérêts égoïstes. Parallèlement à ce constat,  la grande partie des actuels opposants comporte des forces politiques déterminées à ramener le pays au pré-carré  tragique dont elles sont les créatrices  au cours des décennies passées, au temps où elles avaient une mainmise sur les les articulations de l'Etat et la gestion des affaires publiques.

Le dialogue en cours n’est qu’un nouvel épisode du feuilleton de supercherie et de leurre de l'opinion publique nationale,  créé  par un groupe hostile à tout progrès  pour le pays, à toute liberté et à tout bien être économique et social pour le peuple.

Des gens qui ne veulent pas être témoins d’une Mauritanie où règnent la sécurité, la stabilité et le développement, œuvrant avec  détermination pour faire avorter toute démarche sincère dans ce sens, du fait qu’ils sont convaincus que leur existence est tributaire par la marginalisation de la majorité écrasante du peuple de la gestion des affaires publiques et que leur avenir est intrinsèquement lié à l’absence de la transparence,  de la justice et  de l'égalité .

Le président du groupe de communication Atlanticmedia s’est interrogé comment est-il possible que chaque consultation électorale soit tributaire d’un dialogue politique ? Sur quoi seront les concertations, tant que nous avons un Président  élu  et reconnu par tous, suite à des scrutins transparents, supervisés par un gouvernement d’union  nationale,  dont les opposants dirigent la majorité des ministères et occupent des portefeuilles politiques,  tant que nous disposons d’une commission électorale nationale indépendante désignée  par des parties prenantes au dialogue et jouissant de tous les pouvoirs d’indépendance et de neutralité. Comment certains politiciens peuvent-ils exiger d’un Président élu jouissant de la légitimité des urnes et de la Constitution  de  former un gouvernement impliquant  la participation de ses opposants politiques qui  le rivalisent dans les élections, avant et après les scrutins?

Les exemples  sont nombreux pour illustrer l'absence de principe chez  la majorité des hommes politiques  aussi bien au sein de l'opposition et  que dans la majorité. Des exemples éloquents qui suffisent à première vue pour comprendre l’ampleur de ces illusions politiques.

Les mauritaniens voient aujourd’hui des personnalités politiques au devant de la scène, critiquant avec  virulence le pouvoir du Président de la République  Mohamed  Ould Abdel Aziz, occupant les premières loges  de l’opposition au dialogue avec la majorité,  tels que le leader du parti Adil Yahya Ould Ahmed Waghef, qui était l’un des membres de la délégation de la majorité au dialogue de 2011 avec les partis de la coalition pour une alternance démocratique (CAP), le président du mouvement pour la refondation (MPR) Kane Hamidou Baba, qui s’est concerté également avec l’opposition au nom du pouvoir.

Comment les convictions de ces personnalités sont totalement passées de certitudes fermes à des reniements ?  La même chose  s’applique également à de nombreux cercles de la majorité.

En effet, nous avons vu et entendu des responsables du parti au pouvoir et dans d’autres partis de la majorité donner des coups de main à la table et crier de toutes leurs forces à l’opinion pour signifier leur opposition absolue à tout dialogue qui discute des délais de l’élection présidentielle  ou inscrit la question de formation d’un gouvernement élargi  à l’ordre du jour de ses travaux, faisant des serments hypocrites sur l’existence de  lignes rouges qu’aucune personne ne peut approcher.

Nous les voyons aujourd'hui  jouer aux faux sourires, faire des accolades avec ceux qui rejettent  ces lignes rouges, maudissent la majorité et son Chef puis s’assoient  avec eux cote à côte-à-côte  pour se concerter sur  toutes les questions sans exception aucune.

L’absence du chef de l’opposition démocratique  Ahmed Ould Daddah et de Union  des Forces Démocratiques (UFP) Dr  Mohamed Ould Maouloud  est la preuve irréfutable du manque de sérieux de ce dialogue, de la fatalité de son échec , avant même de commencer, malgré les fermes volontés  du Président de la République Ould Abdel Aziz, du Premier ministre  Dr Moulaye  Ould Mohamed Laghdaf  et du gouvernement d’œuvrer inlassablement pour la tenue d’ élections présidentielles libres, transparentes et consensuelles .

Tous ces exemples et données  concrètes, connus et sus par tous  attestent   le faux caractère du discours des leaders de la classe politique mauritanienne  de gauche et de droite et entre les deux et prouve que cette élite est malheureusement  pourrie.

La victime de cet âpre  conflit  des politiciens mauritaniens est le faible citoyen mauritanien, qui a commencé à tirer profit  de l'État sous le règne d’Ould Abdel Aziz, à travers l’accès à des opportunités lui permettant de se procurer des denrées alimentaires à des bas prix, de bénéficier de l’attribution de parcelles aménagées après  des années de vie pénible dans les kebbas et les gazras.

L'institution militaire nationale est la seule entité mauritanienne à demeurer harmonieuse, cohérente  et soudée, sécurisant entièrement le pays, tenace à sa sécurité et à sa  stabilité.

Le grand esprit  de patriotisme dont jouit les chefs et les membres de l’institution militaire a tenu les conflits politiques  stériles et les tiraillements  destructeurs dans  un espace étroit  et isolé, ne présentant aucun danger à l’intérêt général de la nation, ne pouvant en aucun cas, nuire à la sécurité, à la symbiose, à l’unité et à la cohésion du tissu social, malgré les tentatives vaines de certains de porter atteinte à ces constances nationales sacrées.

 

 Source :   Atlanticmedia via LeVéridique.net

 

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