Complément d’info : le cancer goutte à goutte. Quand on voit qu’en Europe depuis des années, c’est la course pour mettre les producteurs d’eau embouteillée aux normes, quand voit qu’en Arabie Saoudite depuis 2009, plusieurs entreprises ont été purement est simplement fermées à cause d’un danger mortel dans l’eau, alors il faut peut-être se demander ce qu’il en est en Mauritanie où tout est permis !
De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’un procédé de désinfection de l’eau minérale ou pas par le chlore de mauvaise qualité mais surtout par un procédé dit d'ozonisation car utilisant le gaz ozone qui mal dosé crée des bromates cancérigènes. Même Coca Cola a dû retirer une de ses eaux lancée à grand renfort de publicité car le procédé utilisé générait des bromates.
Quelques clics sur le net suffisent à prendre l’ampleur du mal pendant qu'aucun mot ne filtre en Mauritanie où nous sommes pourtant des grands consommateurs d’eau traitée par le chlore ou l’ozonation. En Arabie saoudite, l’alerte a pu être donnée vite car ils disposent des moyens financiers pour se mettre aux normes américaines en la matière. Selon l’émission sur MBC il y a trois jours faisant le point sur la situation, il semblerait que mettre au soleil une eau traitée par ozonation la rend encore plus nocive. De là qu’il est désormais interdit en Arabie Saoudite de stocker les caisses d’eau comme on le voit en Mauritanie devant les boutiques ou déplacées dans des camions sans être protégées. Les éleveurs racontent que le chameau en mal de femelle se calme sitôt qu’on lui donne à boire cette fameuse eau.
Quant à nous : la situation de l’eau en Mauritanie qu’il s’agisse de l’eau du robinet, de l’eau de source, ou de l’eau minérale, on devrait jeter un œil sérieux sur ce qui se passe connaissant les pratiques dans ce pays car on peut nous empoisonner à petit feu tranquillement à causes de gens sans scrupules qui ont des usines qui ne respectent aucune norme sinon celle du profit. Voir donc la qualité de la javel utilisée pour certains traitements et surtout l’ozonation car ce qui est sûr c’est que les nouvelles entreprises qui nous vendent de l’eau par bouteille de 20 litres utilisent l’ozonation comme le prouve cette société qui fournit clé en mains la structure.
http://www.lenntech.fr/eau-bouteille.htm
À propos du Bromate :
« L'ion bromate est l'ion BrO3- est la base conjuguée de l'acide bromique (HBrO3). Un bromate est un composé contenant ce groupe. Les exemples les plus connus sont le bromate de sodium (NaBrO3) et le bromate de potassium.
Les ions bromates sont formés quand l'ozone et un ion bromure réagissent ensemble suivant la réaction suivante : Br- + O3 ? BrO3-
Cette réaction apparaît dans les systèmes aqueux quand le brome est dissous dans l'eau et que l'ozone est utilisé comme agent désinfectant, surtout sous des hautes pressions. Cette réaction est indésirable car le bromate est un cancérigène et qu'il est extrêmement toxique et peut entraîner l'insuffisance rénale, la surdité et même la mort.
Sa présence dans une eau minérale de la marque "Dasani" (filiale de Coca-Cola) en Grande-Bretagne a contraint Coca Cola à rappeler ce produit. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bromate
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"L’origine des bromates
Les bromates que l’on rencontre dans l’eau potable sont uniquement d’origine anthropique. Les procédés de désinfection, mis en œuvre dans le cadre des processus de potabilisation de l’eau, en sont l’origine. Les ions bromates rencontrés dans les eaux traitées ont majoritairement été formés par la réaction de l’ozone sur les ions bromures naturellement présents dans l’eau, et ce lors des procédés d’ozonation nécessaires à la potabilisation des eaux brutes. L’introduction de bromates peut également se faire par l’intermédiaire d’eau de javel contaminée lors de procédés de chloration.
Réglementation et valeurs guides
En France, le décret n°2001-1220 du 20 décembre 2001, codifié en 2003 dans le code de la santé publique, fixe une limite de qualité à 25 µg/L dans l’eau destinée à la consommation humaine jusqu’au 25/12/08, qui sera abaissée ensuite à 10 µg/L. L’OMS préconise une valeur guide provisoire de 10µg/L.
L’eau de Javel en cause
Au cours de l’étape de chloration de l’eau, l’eau de Javel de mauvaise qualité est responsable de l’apport d’une quantité non négligeable d’ions bromates. Il s’agit donc d’utiliser une solution de meilleure qualité (dont la concentration en bromates est au maximum de 150 mg/L) aux différentes étapes de traitement qui nécessitent une chloration. "
Cela dit à ce jour aucune étude n’a été réalisée permettant de montrer formellement que les bromates soient cancérigènes pour l’homme, reste qu’ils le sont sur les animaux testés ce qui fait dire aux « scientifiques » :
« Selon les évaluations réalisées par le CIRC en 1986, la cancérogénicité chez les animaux de laboratoire est évidente, alors qu'aucune donnée n'était disponible concernant sa cancérogénicité sur les humains. A partir de là, le bromate de potassium a été assigné au groupe 2B : l'agent est probablement cancérogène pour l’homme (CIRC, 1986, 1987). Encore aujourd’hui le bromate de potassium est considéré par les scientifiques comme un « cancérigène complet » (initiateur et promoteur) chez les rongeurs, mais se posent toujours les mêmes questions concernant l’Homme. L’US EPA (United States Environmental Protection Agency) le classe aussi comme cancérigène probable pour la voie d’exposition orale. »
http://picri.h2o.net/IMG/pdf/2007_picri_bromates_11.pdf
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« La nouvelle directive européenne sur l’eau potable tient désormais compte des sous-produits d’oxydation. Les bromates, potentiellement carcinogènes pour l’homme, en font partie. Ils sont soit formés lors de la potabilisation par les étapes d’ozonation de l’eau contenant des ions bromures, soit introduits par l’eau de Javel qui en contient comme impuretés. Ce sont des composés difficiles à éliminer donc la meilleure solution consiste à limiter leur formation en optimisant les conditions de traitement. Il est nécessaire par conséquent de connaître la situation des usines de production d’eau potable vis-à-vis du respect de ce paramètre. »
http://www.eau-seine-normandie.fr/fileadmin/mediatheque/Fiches_Etudes/fiches/aep/01aep04.htm
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Mais il vaut mieux prévenir que guérir ou enterrer…
Vlane A.O.S.A.
Source : Chez Vlane le 15 avril 2014
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