C’est aujourd’hui 14 avril courant que le fameux dialogue sauvé in extremis de l’embourbement devait démarrer, avec éventuellement un message fort du pouvoir en place traduit à travers cette supervision très attendue du Premier ministre de la cérémonie de lancement des négociations tripartites de la dernière chance.
Seule véritable fausse note de ces retrouvailles ultimes, qui peut réellement gripper la locomotive des pourparlers déjà très huilée est cette absence volontaire du principal parti de l’opposition le RFD de ces concertations.
Les parties négociatrices ont convenu samedi dernier de lancer les pourparlers lundi 14 avril courant à 11h au palais des congrès, avec la participationparticipation
de trois délégations composée chacune de 7 membres, représentant tour à tour la majorité et le gouvernement, puis le forum et enfin la coalition pour une alternance pacifique (CAP).
Les personnalités choisies pour les trois délégations sont déjà connues, apprend-on hier de sources généralement bien informées, selon lesquelles la prochaine étapeétape sera déterminante dans le processus du dialogue politique après le règlement des modalités.
Selon les mêmes sources, aucune question n’est taboue lors de ce dialogue qui pourrait se pencher sur des points essentiels tels que la présence de l’Opposition dans un gouvernement d’union nationale chargé de gérer l’élection et la possibilité d’ajourner l’élection elle-même.
Rendez-vous a été donc pris pour lundi pour entamer le dialogue direct sur les questions qui divisent la classeclasse politique quant à l’organisation du scrutin présidentiel.
Le RFD aux abonnés absents
Tous les protagonistes politiques se seraient déclarés pour le meilleur et pour le pire favorable à la participationparticipation à ce dialogue de dernière heure.
Seul le RFD, s’est réservé d’y aller, sans expliquer les raisons qui l’ont poussé à cette option, alors que tous ses compagnons de lutte politique au sein de la COD au cours de ces dernières années seraient représentés ce lundi aux concertations qui seront lancées ce lundi au palais des congrès.
Une absence qui pourrait porter un coup dur à la portée du dialogue politique en raison de la non représentativité « volontaire » du RFD à des négociations décisives pour l’avenir du pays.
Le boycott du parti de Ould Daddah ne pourrait trouver d’autres explications, que les craintes de cette formation de cautionner des résultats d’un dialogue qui échappent à son contrôle même partiellement et qui devront imposer au RFD d’assumer ses responsabilités d’avenir.
L’expérience du mouvement de rectification et de l’accord de Dakar sont toujours présentes dans l’esprit du RFD, ce parti qui a apporté son aval à ces deux événements historiques de la vie politique mauritanienne contemporaine, avant de faire marche arrière, après s’être rendu de l’escroquerie politique.
Comme dit l’adage local « talia hiye el ghalia », le RFD n’est pas disposé à parapher un pseudo consensus qui pourra sonner sa mort politique dans les prochains mois, une fois le pouvoir ayant réussi à bien fonctionner son planplan B de direction sans partage de la Mauritanie.
Md O Md Lemine
Source : Le Rénovateur Quotidien
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