Le Yemen, village gaulois assiégé et dernier bastion de la langue française.

capture d'écranQui disait que la langue française était en danger ? Qu’il se rassure. Il y a au Yemen, des défenseurs irréductibles de la langue de Molière qui, avec l’énergie du désespoir se cramponnent au français sans rien renier de leur arabité.

On ne peut qu’être désarmé par l’entêtement et la détermination avec lesquels la présentatrice du JT tient à faire son travail avec un sens élevé du devoir.  Qualité de la viande importée, Coran, infrastructures, tourisme…

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On le savait, la communication est un exercice périlleux. Que ceux qui en douteraient et qui viendraient à vivre au Yemen veuillent bien nous traduire en français ce JT, tenez-vous bien, en… français. Sur la première phrase de ce JT, je veux bien faire un effort et vous donner quelques pistes. Il est question de santé publique et à la fin, on devine que la présentatrice parle de « certificatio de la santé et de maladie, de bon santé de animaux emportés ». C’est à y perdre son latin.

Au moment où chez leurs cousins de Mauritanie un député s’en prend à la langue française emboitant le pas à la présidente de la Communauté Urbaine de Nouakchott, il y a de quoi redonner le sourire… et l’espoir. Prévoir tout de même la traduction simultanée. Pour les urgences.

 

Abdoulaye DIAGANA pour www.kassataya.com

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