Le tâtonnement se poursuit à l’Education nationale. C’est le moins qu’on puisse dire. En effet, après la séparation de l'enseignement fondamental du secondaire, voilà que le gouvernement revient en arrière, en regreffant les frères siamois.
Revoici, donc, le département de l’Education, sans, toutefois, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, réunis en un département à part, comme en nombre de pays. Cette fusion intervient après moult tentatives de matérialiser, sur le terrain, la séparation effective des structures centralisées mais, surtout, déconcentrées que sont les directions régionales. En effet, si les inspections départementales sont restés le domaine exclusif des inspecteurs du Fondamental, on pouvait retrouver, à la tête des directions régionales, des fonctionnaires des deux corps. Les ministres peinaient à trouver un compromis pour leur gestion, depuis la fondation du ministère d’Etat. Aucun département ne voulait céder ses structures à l’autre. A la veille même de la fusion, les deux ministres continuaient à travailler sur un organigramme variablement consensuel. Séminaires, ateliers, journée de réflexion, réunions n’ont donné aucun résultat. Et l’on continue d’attendre la mise en œuvre des recommandations des fameux états généraux de l’Education.
Source : Le Calame le 19/02/2014{jcomments on}
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