Les chefs d’états du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie, se sont engagés à travailler ensemble pour développer leur région et lutter contre le terrorisme.
En matière de développement, les chefs d’états, appellent à la mise en place d’infrastructures dans les domaines des télécommunications, transports, énergie et de l’hydraulique.
La promotion de la bonne gouvernance, l’ancrage de la démocratie, l’implication des populations dans les politiques du développement intégré, la formation des jeunes, l’agriculture, l’élevage, Sont également identifiés comme secteurs de coopération régionale à promouvoir.
Mais les chefs sahéliens, ont aussi et surtout parlés terrorisme et ses conséquences. Pour y faire face, la coordination d’efforts et la vigilance, doivent être, pus accrues et les moyens de lutte renforcés. Il nous faut absolument relever ce défi a suggéré le président Mauritanien, nouveau président de l’union africaine, ould Abdel Aziz qui a réitéré la fermeté de son pays face au terrorisme. La Mauritanie impose l’inviolabilité de son territoire face aux bandes armées, martèle Ould Abdel Aziz.
Cela dit, le sommet de Nouakchott a débouché sur la création d’un cadre de coopération appelé le G 5 du sahel. Il est notamment doté d’un secrétariat permanent à Nouakchott. Le premier secrétaire permanent sera de nationalité nigérienne. Le Tchad accueillera le prochain sommet. En attendant, la Mauritanie assure la présidence en exercice.
Les fondateurs du G 5 du sahel, savent que le plus difficile reste à faire :
Trouver de l’argent pour financer la nouvelle structure et l’ambitieux programme pour la sécurité et le développement du sahel. Un appel pressant a été lancé en direction des partenaires arabes, en tête, les pays de l’OPEP. Producteurs et exportateurs de pétrole.
Salem Mejbour Salem
Africa N°1 à Nouakchott
Source : Africa N°1 via Tawary le 17/02/2014{jcomments on}
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