L’absence de radios privées associatives, dites radios communautaires, et le manque de formation des journalistes du secteur sont les deux défis majeurs face à la radio comme média en Mauritanie, a confié jeudi à Alakhbar, le journaliste, Khalilou Diagana, à l’occasion de la Journée mondiale de la radio.
Le correspondant du service français de Radio allemande internationale, Deutsche Welle (DW), et rédacteur en chef du journal Le Quotidien de Nouakchott a rappelé qu’il était prévu, à la libéralisation des ondes, la création de radios privées commerciales et d’autres associatives. "Mais dans la pratique, seul le volet commercial a intéressé les gens. Et le manque de professionnalisme, constaté dans la presse écrite, a vite affecté la Radio, a-t-il ajouté. Il faudra alors former les journalistes et créer des radios associatives qui jouent un rôle de sensibilisation et qui contribuent au développement".
Mais pour Khalilou Diagana, tout n’est pas sombre: "Il y a un aspect positif : Avant, tout le monde n’avait pas accès à la seule Radio nationale, qui diffusait ce qui était officiellement acceptable. Aujourd’hui, les radios privées ont offert une tribune à d’autres voix. Et puis, la radio a survécu face à la télé, à l’Internet et aux nouvelles technologies. On voit encore le villageois accroché à son poste radio. Même en ville, beaucoup de gens sont aussi restés fidèles à la Radio".
Source : Al AKhbar le 13/02/2014{jcomments on}
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