Le parti Sursaut dans la tourmente, pourquoi ?

Les appétits se sont aiguisés avec l’imminence de la nomination du prochain gouvernement devant gérer les élections présidentielles de juillet 2014. En somme un gouvernement de campagne que le président de la république voudrait qu’il soit fait d’hommes compétents et de bonne moralité.

 

Toute chose qui semble très loin des préoccupations de Sursaut pris d’une tourmente soudaine autour du fauteuil ministériel. Ainsi, Mme Lalla Mint Chérif est accusée par ses adversaires dans les rangs du parti de chercher à monopoliser à son seul et unique profit, les affaires du parti. Déjà très mal apprécié en haut lieu pour sa gestion calamiteuse du ministère de la culture qu’elle occupait, il semble que l’on ne soit pas prêt à la reconduire dans le gouvernement en gestation, quand bien même sa formation politique va y faire partie au nom de son score obtenu pendant les élections municipales et législatives passées. Il faut dire que ces querelles au sein au de Sursaut dépassent les deux groupes qui s’étripent au sein du parti. A y voir de près, d’autres personnalités dans le sillage du président de la république, tirerait les ficelles au grand dam de la présidente de Sursaut, Mme Lalla Mint Chérif présidente du parti par la seule volonté de Mohamed Ould Abdel Aziz. Mais pourra t-il le maintenir à la tête du parti indéfiniment ?

Pas si sûr qu’on le pense ! Et pour cause : de puissantes personnalités proches de lui et occupant des fonctions importantes s’en sont mêlés pour tirer leurs marrons du feu. Parmi ceux-ci, trois noms sortent du lot, notamment : Mohcen Oul El Haj, président du Sénat ; Sidi Ould Tah, ministre des affaires économiques et du développement et le général Méguet. Chacun de ces hommes, semble avoir pignon sur rue au sein de Sursaut pour faire triompher son stratagème. A quelle fin, mystère pour l’instant. Toutefois, on remarquera que Mohcen Ould El Haj a perdu la bataille des élections municipales et législatives à Rosso au profit de Wiam de Boïdiel Ould Hoummeïd, Sidi Ould Tah, a gagné Méderdra au détriment de l’UPR. Quant au général Méguett, qui joue sa partie, il bénéficierait d’une écoute certaine auprès du chef de l’Etat qui l’apprécierait pour son efficacité politique dans le Brakna pendant les élections législatives et municipales. Il n’empêche qu’il a son pion au sein de Sursaut. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil sur la commission chargée d’identifier les principales raisons ayant conduit à cette confrontation fratricide et de proposer les solutions idoines le plus rapidement possible. Tous ses membres ont des attaches dissimulées répondant à des personnalités diverses. On peut citer par exemple M. Guisset Mamadou Amadou, président du Conseil National et président de la commission ; Abdallahi Ould Braihim, député élu sur la liste nationale ; Membre

Abderrahmane Ould Marrakchi, député de Nouakchott. Tout laisse croire que les ennuis politiques du président de la république ne font que commencer, à l’heure où devra gérer les affaires de l’OMVS et de l’Union Africaine sans compter l’élection présidentielle de juillet à venir et à laquelle il est candidat à sa propre succession.

Diop Moussa
Mdiop789

 

Source : Le Quotidien de Noukchott

 

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