Le Conseil de Sécurité a déclaré dans un communiqué que les derniers événements indiquent que les terroristes et certains groupes armés ont réorganisé leurs rangs et ont de nouveau acquis une capacité de mouvement au nord Mali. Le Conseil de Sécurité a manifesté son inquiétude face à ce nouveau redéploiement qui fragilise la sécurité au nord Mali et a demandé l’envoi rapide d’une mission onusienne visant à protéger les villes et les civils.
Le CS a demandé au gouvernement malien de procéder rapidement à une réconciliation politique avec les groupes Touaregs et Arabes du Nord. Le CS a réitéré dans son communiqué, unanimement adopté, l’organisation de négociations inclusives et crédibles entre toutes les parties ayant pour objectif la garantie d’une solution politique durable de la crise. Le gouvernement malien avait signé en juin 2013 à Ouagadougou un accord avec les groupes armés du Nord quia permis l’organisation d’élections présidentielles sur l’ensemble du territoire national.
Mais les dispositions de l’accord n’ont pas été totalement appliquées. A ce sujet, le CS a demandé au gouvernement du Mali de veiller à l’application de la globalité des clauses de cet accord, notamment celles relatives au positionnement des groupes armés. Une force onusienne avait alors remplacé la force africaine mobilisée dans le cadre de l’opération militaire française Serval déclenchée en janvier 2013 et qui a aidé Bamako a reprendre le contrôle sur les villes du Nord que des groupes islamistes avaient occupées en 2012 pendant plusieurs mois. Le ministre français de la défense, Jean Yves le Drian avait déclaré jeudi dernier que des unités françaises avaient entrepris deux opérations militaires de lutte contre le terrorisme au Nord Mali où les rapports des Nations Unies font état de la présence de 5539 soldats des 11200 que le Conseil de Sécurité a décidé de mobiliser au Nord Mali.
Source : Le Calame
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