Encore un viol d’une jeune écolière

La semaine dernière, en plein jour, une jeune fille qui rentrait chez elle a arrêté un taxi pour la ramener à la maison. Elle était seule dans le taxi et le chauffeur ne voulait plus prendre des passagers à chaque fois qu’un client l’apostrophait.

Selon les témoignages de la victime, « le chauffeur avait fermé hermétiquement toutes les portières de la voiture, a dépassé l’endroit ou il devrait me déposer. J’ai crié et fait des grands gestes, personne n’est venue à mon secours » a-t-elle dit.

A l’en croire, le chauffeur a fait presque tout le tour de la voiture « avant de m’amener dans un coin où il n’y avait personne. Le taximan qui parlait pulaar m’a étranglée, battue, jetée évanouie et il a abusé de moi.
En me réveillent j’étais toute seule en sang, et c’est à peine, si je pouvais marcher.

Ce sont des enfants qui m’ont vue et ont appelé des grandes personnes qui m’ont aidée à aller à hôpital. On a alerté mes parents ».

C’est une fille traumatisée et visiblement prise de honte. « J’ai honte, je suis traumatisée, je ne veux voir personne ». La maman de la jeune fille qui n’a pas encore quinze ans, ne cesse de pleurer et de se lamenter ainsi que les proches et parents de la jeune fille.

La police a été saisie et elle mène l’enquête. Aux dernières nouvelles, le taximan a été appréhendé et arrêté par les forces de l’ordre. Il faut signaler que malgré le nombre de policiers de Mesgharou, les viols et les vols se multiplient dans notre capitale.

Chaque semaine, il y a presque un viol sur une mineure ! Il es temps que les autorités se penchent sur des questions aussi graves.

"Chaque fois que je prends un taxi même en plein jour, j’ai peur et dès 18 h quand je quitte l’université, c’est la frousse , ce n’est que quand j’arrive chez moi que je suis rassurée » indique une étudiante , qui ajoute : « si je n’habitais pas très loin de l’université, jamais je ne prendrai un taxi , même si un certain moment en voyant les policiers mesgharou , j’étais confiante mais aujourd’hui c’est la peur qui hante toutes les jeunes filles de Nouakchott qui se sentent dans une insécurité totale ».

Source  :  L'Eveil Hebdo le 29/12/2013{jcomments on}

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