La date fatidique du second tour des élections législatives et municipales du 21 décembre courant s’approche inéluctablement, avec une vitesse considérable, qui contraint les acteurs politiques, à dépasser leurs querelles intestines d’hier pour maximiser les chances d’élection de leurs candidats.
Ces derniers se trouvent confrontés à de puissants challengers du parti au pouvoir l’Union Pour la République (UPR), pour lequel les grands fonctionnaires militaires et civils se mobilisent actuellement pour garantir leur plébiscite au jour J.
C’est dans ce contexte compétitif, que les partis Tawassoul, APP et El Wiam ont décidé de tourner la page des invectives et de signer un accord commun.
Un apisement en vertu duquel, leurs militants et sympathisants voteront samedi prochain au profit de leurs candidats dans les circonscriptions électorales où ils sont en course contre des partis tiers, particulièrement l’UPR.
Les partis ont tenu fermement à ce que cet accord ne soit pas seulement des paroles non traduites en actes, promettant de mobiliser et de sensibiliser par tous les moyens possibles leurs sympathisants pour apporter leur soutien aux candidats issus de l’une des formations issue de cette troïka au second tour.
Pour mieux montrer leur attachement à cet accord, les partis Tawassoul, APP et El Wiam ont paraphé un document qui engage chacun d’eu à donner des consignes strictes à ses bases populaires pour voter pour les candidats de ces formations dans les circonscriptions où ils sont en compétition.
Un accord qui est le premier de son genre entre un ex parti issu de l’opposition radicale, en l’occurrence Tawassoul et les deux formations actives au sein de l’opposition modérée, l’APP et El Wiam, dont les candidats arrivés au second tour rivalisent des challengers de poids, majoritairement soutenus par le parti au pouvoir ou par la majorité présidentielle, pour renforcer leur mainmise sur la future Assemblée nationale et les prochains conseillers municipaux.
Une union destinée à susciter une force accentuée et autoentretenue de ses trois partis, qui tout en étant sceptiques sur les conditions de transparence du second tour des élections législatives et municipales, réalisent la nécessité impérieuse de puiser d’autres soutiens, même auprès d’anciens adversaires politiques, pour pouvoir améliorer leur représentativité parlementaire et municipale dans les futures instables élues face à leurs adversaires du pouvoir.
Md O Md Lemine
Source : Le Rénovateur le 14/12/2013{jcomments on}
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