Au cours d’un point de presse organisé, ce mercredi au siège de l’UNAD, par la coordination de l’opposition démocratique, le leader de l’opposition et président en exercice de la COD, Ahmed Ould Daddah, dans son préambule, a invité l’auditoire à observer une minute de silence à la mémoire de l’illustre Nelson Mandela.
Il est ensuite revenu sur les déclarations fracassantes du président américain lors de son hommage l’illustre disparu.
Dans son propos, Obama avait dit en substance que la majorité des présidents revendiquent l’œuvre de Mandela alors qu’ils refusent à leur peuple les préceptes et leçons de celui-ci à l’égard de celui-ci. Ce fut l’occasion pour Ould Daddah de demander aux présidents des grandes puissances de conditionner leur coopération à ces exigences démocratiques, de justice et de respect des droits de l’hgomme.
Abordant ensuite l’objet de ce point de presse, Ould Daddah a déclaré que le simulacre du 23 novembre a confirmé les craintes de l’institution de l’opposition démocratique à prendre part à ce scrutin. « On a vu, au cours de ce cirque, un président de la République se substituer aux électeurs pour distribuer des postes de députés, de maires et de conseillers municipaux, d’en ajouter pour les mécontents», a laissé entendre Ould Daddah. Et le président du RFD d’ajouter : « Ce n’est pas parce que les partis de la COD n’ont pas pris part à cette mascarade qu’ils ne sont pas intéressés par ce qui s’est passé, le 23 novembre, nous ne contribuerons pas, par notre passivité à la destruction de la Mauritanie, la COD s’y refuse », avoue le président du RFD. Pour ce faire, la COD entend organiser des actions décisives pour pousser le pouvoir à revenir à la raison.
Poursuivant son propos, le chef de file de l’opposition démocratique a averti le pouvoir des risques qu’il fait courir à notre pays, par son comportement anti-démocratique et irresponsable. C’est pourquoi il a appelé à l’organisation de nouvelles élections crédibles permettant à chaque parti ayant pris part de récolter ce que les électeurs lui auront donné, exige Ould Daddah. Les élections du 23 novembre n’ayant pas permis de régler la crise politique que vit le pays, elles vont plutôt contribuer à l’exacerber, dans un Sahel devenu une zone à haut risque, redoute le président du RFD.
Parlant justement des risques liés à la crise au Nord Mali, le président de la COD a prévenu : " la stabilité de la Mauritanie est liée à celle de tout le Sahel, il est donc impératif d’éviter à notre pays des troubles similaires à celles qu’ont vécues la Tunisie, l’Egypte et la Libye. Il ne faut pas laisser couver la crise", a martelé Ahmed Ould Daddah.
Source : Le Calame
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