Mobilisation contre le viol des femmes et jeunes filles

Le Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits de l’Homme a organisé, lundi à Nouakchott une journée de commémoration du 25 novembre sous le théme « halte au viol des femmes et jeunes filles ».

Cette journée organisée avec la participation de nombreuses organisation et de représentants du Fonds des Nations Unies pour l’Aide à la Population (FNUAP) a été également l’occasion du lancement d’une campagen « Ornage » de 16 jours destinée à la sensibilisation e vue d’éradiquer les violations faites aux femmes , notamment le viol. Ce phénomène qui, selon Mme Lalla Aicha, présidente du Comité « a atteint des proposrtions alarmantes ».
Prenant la parole à cette occasion, elle fera ressortir que seulement au niveau de son association, durant le premier semestre de 2013, 21 cas de viols de jeunes filles et de femmes ont été recensés, dont trois cas de mort de victimes ».
Elle a fait un plaidoyer en faveur d’une « loi criminalisant le viol en Mauritanie », rappelant d’abord que la Mauritanie n fait exception à l’évolution de ce fléau, car « on y rencontre plusieurs types de violences contre les femmes, en particulier le viol des filles mineures ».
Mme Lalla Aicha soulignera également qu’il « devient urgent » d’unir toutes les cynergies afin de conjuguer les efforts de tous les acteurs pour « la mise en place et le developpement de programmes socioéconomique en vue d’un changement de mentalités.. . »
Ele a enfin mlancé un appel aux décideurs , à la societé civile, au parlement, aux autorités judiciaire pour que « la législation dans ce domaine revue et renforcée ».
Le même appel a été également lancé par Me Fatimata M’Bay présidente de l’AMDH dans un mot prononcé à cette même occasion.
Me M’Bay a prôné qu’on revisite « le code pénal mauritanien pour que les victimes ne soient pas traités au même titre que les criminels ». l’interprétation de certains articles du code pénal fait que ces victimes sont « accablées de Zina parce qu’elle se sont trouvées dans un lieu donné au moment du crime », a souligné la présidente de l’AMDH.

EOM

Source  :  ANI le 26/11/2013{jcomments on}

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