Depuis son doublé face à l’Ukraine, Mamadou Sakho est un héros. Du coup, maintenant, il est partout. Dimanche, dans le Club du dimanche (sur la chaîne BeIN Sport), le défenseur de Liverpool est revenu sur les moments marquants de sa vie. Ses nombreux déménagements, ses anciens éducateurs et surtout, son père, qu’il a perdu à l’âge de 13 ans, quelques mois avant de signer au Paris Saint-Germain – « la seule chose qui peut le faire pleurer. »
Alors qu’il évoque le souvenir de ce dernier, l’international français craque (à partir de 4’30) :
« C’est quelqu’un que j’idolâtrais. J’ai vécu tellement de galères avec lui, qu’aujourd’hui, je sais qu’il aurait été fier de me voir comme ça […]. Quand je vous dis des galères, c’est des choses dont je n’ai jamais osé parler à la télé parce que je suis quelqu’un de fier.
Et jamais je n’en parlerai. Je suis quelqu’un qui vient de très loin […]. Il n’y a personne qui achète mon plaisir de jouer au football, parce que c’est ce qui m’a aidé à sortir ma famille de la galère. »
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Et raconte « son obligation » de devenir footballeur professionnel :
« Quand il [son père] était malade à l’époque, je vivais dans des endroits compliqués. Un jour, il m’appelle dans sa chambre et me dit “écoute, moi je vais partir, j’ai laissé de l’argent à ta mère pour l’appartement que vous allez avoir –parce qu’avant, je ne vivais pas dans des appartements. […] Je te laisse la responsabilité de la famille sur les épaules”. J’avais 12 ans. »
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