[Insolite] France : Les détenus ont aussi le droit de passer des vacances au Maroc

En France, les détenus ont visiblement un petit faible pour le Maroc. En juillet dernier, un homme condamné pour trafic de drogues s’était échappé de la prison de Séquedin pour passer des vacances au royaume.

 

 

Quelques temps après son retour en prison, l’histoire s’est répété avec un autre détenu en semi-liberté,  à Gradignan, en Gironde, ayant profité de son week-end libre pour aller voir sa bien-aimée à Marrakech. Détails. 

A Gradignan, une petite commune située en Gironde, sud-ouest de la France, dans l’agglomération bordelaise, un détenu a fait beaucoup parler de lui à cause de son escapade très insolite, en août dernier. Le jeune homme, condamné à 18 mois de détention pour trafic de stupéfiants, a profité d’une mesure de semi-liberté qui lui avait été accordée auparavant, pour aller en week-end au Maroc, plus précisément à Marrakech, révèle ce vendredi 22 novembre, le quotidien français Sud Ouest.

Son petit voyage ne s’est, toutefois, pas déroulé comme prévu. L’intéressé, originaire de Lormont, avait bel et bien l’intention de revenir à la maison d’arrêt de Gradignan, juste après avoir vu sa bien-aimée et fait la fête avec ses amis. Mais au retour, à l’aéroport de Marrakech, les choses se sont compliquées pour lui.

Problème de passeport

Au moment de prendre l’avion au Maroc, avec une compagnie low-cost, en direction de Toulouse, son passeport a été jugé « invalide ». Les autorités marocaines lui expliquent alors qu’un document d’identité validé par le consulat de France lui était indispensable pour rentrer chez lui. Malgré qu’il ait fait la demande « immédiatement », le jeune homme a dû attendre une dizaine de jours avant de l’obtenir.

Une fois en France, il s’est rendu directement à Gradignan pour retrouver sa cellule. Mais sur place, le détenu était déjà considéré comme évadé, rapporte la même source. Présenté à la justice, il se voit condamner à une peine supplémentaire d’un mois de prison. Le sursis, dont il aurait dû bénéficier, sur une peine antérieure de huit mois de prison, a, lui, été levé.

Sursis divisé par deux

Mercredi, son avocat lui a néanmoins obtenu que l’annulation de son sursis soit divisée par deux. « C’est une requête que j’avais déposée plusieurs mois avant. L’évasion de mon client est intervenue entre-temps. Il s’est évadé pour ses loisirs en quelque sorte », a fait savoir Me Christophe Cariou-Martin. « Il a bénéficié de la semi-liberté parce qu’il avait du travail. Il a toujours assumé toutes ses obligations. Ce qui a permis de l’autoriser, en fin de peine, à passer le week-end chez lui », poursuit-il.

Cela ne lui permettait pas, toutefois, de quitter le territoire français. « Il a quand même acheté un billet d’avion qu’il a payé 1 503 dirhams (134,29 euros) pour revenir à la prison », fait remarquer son avocat qui regrette que les deux demandes de placement sous bracelet électronique, qu’il avait formulées il y a quelques mois, aient été rejetées. « Avec un tel bracelet, mon client n’aurait pas pu aller à Marrakech », assure-t-il.

Le jeune détenu n’est, en tout cas, pas le seul à avoir eu l’idée de s’échapper de prison pour aller au Maroc. En juillet dernier, Mohamed El Hajjioui, un ressortissant marocain condamné pour trafic de drogue, s’était échappé de la prison de Sequedin, dans le Nord, au cours d’un transfert à l’hôpital pour une blessure au bras.

Pendant sa cavale, son frère avait indiqué aux médias qu’il s’était juste pris quelques jours de vacances au Maroc  et qu’il avait bien l’intention de revenir derrière les barreaux de Sequedin, à la rentrée. Le fugitif a finalement été arrêté, en septembre dernier, dans les rues de Tourcoing, puis condamné à 10 mois de prison.

A Gradignan, une petite commune située en Gironde, sud-ouest de la France, dans l’agglomération bordelaise, un détenu a fait beaucoup parler de lui à cause de son escapade très insolite, en août dernier. Le jeune homme, condamné à 18 mois de détention pour trafic de stupéfiants, a profité d’une mesure de semi-liberté qui lui avait été accordée auparavant, pour aller en week-end au Maroc, plus précisément à Marrakech, révèle ce vendredi 22 novembre, le quotidien français Sud Ouest.

Son petit voyage ne s’est, toutefois, pas déroulé comme prévu. L’intéressé, originaire de Lormont, avait bel et bien l’intention de revenir à la maison d’arrêt de Gradignan, juste après avoir vu sa bien-aimée et fait la fête avec ses amis. Mais au retour, à l’aéroport de Marrakech, les choses se sont compliquées pour lui.

Problème de passeport

Au moment de prendre l’avion au Maroc, avec une compagnie low-cost, en direction de Toulouse, son passeport a été jugé « invalide ». Les autorités marocaines lui expliquent alors qu’un document d’identité validé par le consulat de France lui était indispensable pour rentrer chez lui. Malgré qu’il ait fait la demande « immédiatement », le jeune homme a dû attendre une dizaine de jours avant de l’obtenir.

Une fois en France, il s’est rendu directement à Gradignan pour retrouver sa cellule. Mais sur place, le détenu était déjà considéré comme évadé, rapporte la même source. Présenté à la justice, il se voit condamner à une peine supplémentaire d’un mois de prison. Le sursis, dont il aurait dû bénéficier, sur une peine antérieure de huit mois de prison, a, lui, été levé.

Sursis divisé par deux

Mercredi, son avocat lui a néanmoins obtenu que l’annulation de son sursis soit divisée par deux. « C’est une requête que j’avais déposée plusieurs mois avant. L’évasion de mon client est intervenue entre-temps. Il s’est évadé pour ses loisirs en quelque sorte », a fait savoir Me Christophe Cariou-Martin. « Il a bénéficié de la semi-liberté parce qu’il avait du travail. Il a toujours assumé toutes ses obligations. Ce qui a permis de l’autoriser, en fin de peine, à passer le week-end chez lui », poursuit-il.

Cela ne lui permettait pas, toutefois, de quitter le territoire français. « Il a quand même acheté un billet d’avion qu’il a payé 1 503 dirhams (134,29 euros) pour revenir à la prison », fait remarquer son avocat qui regrette que les deux demandes de placement sous bracelet électronique, qu’il avait formulées il y a quelques mois, aient été rejetées. « Avec un tel bracelet, mon client n’aurait pas pu aller à Marrakech », assure-t-il.

Le jeune détenu n’est, en tout cas, pas le seul à avoir eu l’idée de s’échapper de prison pour aller au Maroc. En juillet dernier, Mohamed El Hajjioui, un ressortissant marocain condamné pour trafic de drogue, s’était échappé de la prison de Sequedin, dans le Nord, au cours d’un transfert à l’hôpital pour une blessure au bras.

Pendant sa cavale, son frère avait indiqué aux médias qu’il s’était juste pris quelques jours de vacances au Maroc  et qu’il avait bien l’intention de revenir derrière les barreaux de Sequedin, à la rentrée. Le fugitif a finalement été arrêté, en septembre dernier, dans les rues de Tourcoing, puis condamné à 10 mois de prison.

 

 Ghita Ismaili

 

Source : Yabiladi

 

www.kassataya.com

 

 

 

 

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