Les slogans brandis par les partis politiques au cours de cette campagne électorale sont nombreux et variés pour tenter, dans un ultime effort, d’attirer le maximum d’électeurs au cours du scrutin municipal et législatif du 23 novembre prochain.
C’est la plus grande campagne de propagande politique, selon les observateurs, mais c’est également celle où la religion a été mélangée à toutes les « sauces ». Un parti des ulémas (érudits) par là, une requête de vote pour « les ambassadeurs du Prophète » par ci et, comble de la provocation, une formation qui attribut les prochains suffrages à…Allah, affirmant, à force de décibels, que c’est pour lui qu’on vote quand on choisit ses listes ! Pourtant, la Mauritanie est un pays musulman à 100% et même le parti « Tawasoul », d’obédience islamiste, prend la précaution – utile – de le préciser, quand son adversaire le plus sérieux, l’Union pour la République (UPR), parti au pouvoir l’accuse d’exploiter la religion à des fins politiques.
Pour certains penseurs, comme Habiboullah Ould Ahmed, ce recours inhabituel à la religion dans le discours politique trouve son explication dans la détérioration des conditions de vie sur le plan économique et sécuritaire.
Et cet écrivain journaliste de donner comme preuve à ce qu’il dit, ce proverbe en Hassaniya qui dit : « celui qui échoue dans sa tentative d’amasser de l’argent dans la vie d’ici bas, commence à préparer celle de l’au-delà ».
Source : Elhourriya le 20/11/2013{jcomments on}
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