Mohamed Mahmoud Ould Jaavar, directeur de campagne de l’UPR, parti au pouvoir en Mauritanie, a rejeté les accusations de l’opposition laquelle estime que l’UPR utilise les moyens de l’Etat, les symboles de la République et l’image du chef de l’Etat à des fins de campagne électorale.
Pour ce qui est des moyens de l’Etat, « nous sommes les premiers à lutter contre leur utilisation à des fins de campagne électorale. Nous le dénonçons et refusons tout acte similaire », a-t-il précisé dans une interview à l’Hebdomadaire Alakhbar Info publiée ce mercredi.
Quant aux symboles nationaux, Ould Jaavar répondu en prenant l’exemple du drapeau : « Il serait quand même injuste d’interdire aux Mauritaniens, qu’importe leur sensibilité politique ou s’ils participent ou pas aux élections, de brandir le drapeau national à la veille de la 53é commémoration de l’indépendance nationale, même si cela coïncide avec la campagne électorale. S’accrocher au drapeau montre plutôt leur civisme et leur attachement à la patrie, à ses valeurs et à ses symboles ».
S’agissant des portraits du président Mohamed Ould Abdel Aziz, il a expliqué : « Nous, majorité présidentielle, avons le droit de brandir les portraits du président de la République et de le soutenir, de même que l’opposition à le droit de s’opposer à lui ».
Et pour la proximité dénoncée des partis de la majorité avec le chef de l’Etat directeur de campagne de l’UPR veut « Qu’on rende à César ce qui appartient à ses arts, parce que nous ne devons oublier que c’est monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz qui a fondé ce parti lorsque la Constitution le lui permettait. Mais, après avoir remporté la présidentielle de 2000, il était tout à fait naturel qu’il démissionne de la tête du parti pour une question de conformité à la constitution. La présidence du parti est maintient provisoire ».
Source : Al Akhbar le 20/11/2013{jcomments on}
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