Tentative d’apaisement politique : La rencontre de la dernière chance

 

 

 

 

Le Premier ministre Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf a informé le président du parti de Tawassoul, Mohamed Jemil Ould Mansour, de la vision du gouvernement sur un cadre politique pour lancer un dialogue politique.

Un projet de feuille de route qui devra dévoiler ses grandes lignes aujourd’hui mercredi 18 septembre courant avec la rencontre très attendue à la Primature entre le chef du gouvernement et le mandataire de l’opposition radicale.

La COD a accepté dans une récente réunion l'idée d'un dialogue politique avec le gouvernement en vue d'arriver à des points consensuels sur les modalités d'organisation des prochaines élections municipales et législatives.

Partant de cette main tendue et de cette transmission du chef du gouvernement de la vision des pouvoirs publics de ce que devra être le futur dialogue entre les différents protagonistes politiques, ainsi que de l’audience très attendue ce mercredi entre le Premier ministre et le délégué de la COD, en l’occurrence Mohamed Jemil Mansour, tout porte à dire que le pays se dirige enfin vers une délivrance de la longue impasse politique.

En effet, il suffit pour les principaux protagonistes de la crise de gauche et de droite de s’armer de patience et d’être totalement convaincus que la persistance de la situation actuelle ne sert ni l’un ni l’autre des deux pôles politique, ni non plus le devenir mauritanien dont les citoyens se lassent d’être l’otage d’un monde politique chaotique risquant de basculer la nation dans le cercle vicieux des printemps arabes.

Notons que ce sont ces efforts d’apaisement qui ont conduit dernièrement les pouvoirs publics à reporter les élections législatives et municipales initialement prévues en Mauritanie les 12 et 26 octobre au 23 novembre et 7 décembre prochain.

Un recul motivé par «une requête du Comité de Suivi» pour la mise en œuvre des résultats d’un dialogue entre une majorité consolidée et quatre partis de l’opposition qui composent la Coalition pour l’alternance pacifique (CAP).

On se souvient, le Comité de Suivi avait jugé «prématurée» l’organisation d’élections alors que l’état civil n’est pas au point et que de nombreux citoyens mauritaniens n’ont pas encore été enrôlés à la biométrie. 

Md O Md Lemine 

Source  :  Le Rénovateur le 18/09/2013{jcomments on}

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