Shelter-Afrique, dont les titres sont cotés sur le compartiment obligataire de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilière d’Abidjan, a reçu les notes « A » et « A1 » de l’agence de notation basée en Côte d’Ivoire, Bloomfield Investment, sur sa viabilité long terme et à court terme, a-t-on appris le 3 juin 2013 d’un communiqué de l’agence publié sur le site de la BRVM.
Sur le long terme Shelter-Afrique à qui Bloomfield reconnait une bonne crédibilité et de solides facteurs de protection obtient la note « A ». Sur le court terme, le groupe qui se voit reconnaitre une capacité de remboursement à échéance et une liquidité solide, obtient la note « A1 ». Dans les deux cas même lorsque les risques existent, ils sont relativisés par Bloomfield Investment.
Shelter Afrique est une organisation dont l’objectif est le financement du développement urbain et de l’habitat en Afrique. Elle a été créée en 1982 par des Etats africains, la BAD, la Société africaine de réassurance et la Commonwealth Development Corporation. Son siège est à Nairobi, au Kenya, et son capital social est de 50 millions de dollars.
En 2008 elle a lancé, à un taux de 6%, un emprunt obligataire de 8 milliards de FCFA avec échéance en 2014. La première cotation de cet emprunt a eu lieu le 27 mars 2009 à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). C’est en juillet 2009 que cette organisation s’est dotée d’un nouveau directeur, en la personne de notre compatriote, le Mauritanien Bâ Alassane. Mission : repositionner cette structure engagée sur l’un des plus grands défis de l’Afrique à savoir l’habitat.
Après 18 ans passé à la Banque africaine de développement (BAD), Bâ Alassane, né en 1961 à Walaldé (Mauritanie), maîtrisant parfaitement le français, l’arabe et l’anglais, a tenu promesse depuis, en permettant à Shelter-Afrique d’accéder à ses notes « A » et « A1 » de prestige et de qualité.
En effet, sélectionné parmi 200 candidats aux CV tout aussi solides que motivés et aux parcours académiques et professionnels confirmés, Ba Alassane était l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Mais, plus que les lauriers scolaires, le diplômé de la Faculté des sciences économiques de Dakar, de l’Ecole nationale d’administration (ENAM) et de l’Université Paris I Sorbonne bénéficiait, à son avantage, d’une capacité éprouvée de gestion et de management de projets et de groupes ainsi que de la maîtrise des modalités de conversion des outils de la finance en progrès humain et social. Peu de banquiers parviennent à concilier performance financière et progrès humain.
En tant que chef de division, il a planifié, organisé et supervisé les activités de la division qui a réalisé 760 millions de dollars d’investissements en 2008. Il définit la stratégie d’investissement en cohérence avec les priorités opérationnelles de la banque et les orientations émanant de la direction supérieure de la banque.
Il veille également à la bonne mise en œuvre de la stratégie, tenant compte à la fois des contraintes budgétaires et des ressources humaines. Il dirige le montage des opérations et assiste les responsables de projets, depuis la préparation de dossiers d’investissement jusqu’à leur approbation par le conseil d’administration.
Source : Temps Forts le 06/06/2013{jcomments on}
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