L’ancien directeur de la société immobilière espagnole Mixta-Mauritanie, Mohamed Yeslem Ould Filali, a qualifié le mandat d’arrêt lancé contre lui par les autorités de Nouakchott d’une « honte pour la justice mauritanienne ».
La société Mixta avait licencié Ould Feilani le 31 mars 2011 qu’elle a accusé de recèle de documents et de biens de la société. Elle avait saisi le tribunal de commerce de Mauritanie puis le Parquet de Nouakchott en juillet 2011. Le Parquet avait transmis le dossier à la Police des crimes économiques qui a émis le mandat d’arrêt.
Pendant ce temps Ould Feilani, qui a une double nationalité mauritanienne et espagnole, était retourné en Espagne où il a, à son tour, porté plainte contre Mixta conformément à l’article 7 du contrat qui le liait à la société. Selon cet article, seule une cour barcelonaise avait la compétence de statuer sur les litiges entre les deux parties.
dans une déclaration adressée à Alakhbar Ould Filali a estimé que derrière ce mandat d’arrêt, il y a les ministères mauritaniens de l’Intérieur et de la justice et le fils d’une personnalité influente en Mauritanie qui était en relation avec Mixta, qui veulent rapatrier Ould Filali en Mauritanie pour qu’il perde les dommages et intérêts que doit lui verser Mixta suite à sa plainte contre la société.
Selon des sources médiatiques, Ould Filali a été recruté par Mixta comme fondé de pouvoir de la société en Mauritanie en remplacement à Zeidane Ould Soueid’Ahmed qui n’inspirait plus confiance à la société.