M. Traoré qui assurait l’ intérim de son collègue des affaires étrangères et de la coopération internationale, a précisé que le Mali « ne subit aucune pression » de la part de la communauté internationale, répondant un journaliste malien concernant la situation du MNLA à Kidal.
« C’est par un groupe armé qui s’appelle le MNLA que tout le malheur est arrivé à notre pays. Le MNLA a fait une espèce de résurgence à la faveur de la lutte contre le terrorisme (enclenchée le 11 janvier dernier) et il est toujours présent à Kidal », a ajouté M. Traoré.
Celui-ci a rappelé que « le dialogue reste toujours possible, mais à condition que le MNLA soit désarmé et qu’il passe par les voies appropriées de revendication au Mali ». « Toutefois, insiste le ministre malien, les revendications à caractère raciste et identitaire sont inadmissibles ».
A l’issue de cette 4è réunion du groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali pays, le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Ramamtane Lamamra, a fait savoir que la communauté internationale est parvenue à un certain nombre de « consensus ».
Il s’agit de « l’attachement ferme de la communauté internationale à l’unité et l’intégrité territoriale du Mali, du fait que « le MNLA doit désarmer » et « de la plénitude du Mali à engager ses reformes sans indication ou orientation de la part de la communauté internationale ».
Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, a confié à Xinhua : « je retiens qu’il y a beaucoup de travail devant nous, qu’il y a beaucoup de défis devant le gouvernement malien qu’il va falloir travailler dur pour être à la hauteur de ces défis ».