La police mauritanienne a été « contrainte de libérer deux femmes accusées d’avoir enrôlé des étrangers à l’état civil biométrique mauritanien », a appris Alakhbar de source sécuritaire.
Les deux femmes, Mint Jreib et Mint Ahmed Aïda, travaillent à l’Agence du Registre des Populations et des Titres Sécurisés qui supervise l’opération d’enrôlement.
Le directeur de l’Agence, Mohamed Fadel Ould El Hadrami (Mrabih), a considéré que leur interpellation est « une humiliation » de son agence et une « ingérence dans les affaires » de celle-ci et il « a immédiatement saisi le Ministère de l’Intérieur pour obtenir leur libération ».
Ould El Hadrami a par ailleurs accusé la Police d’avoir procédé à cette arrestation pour « regeler ses comptes » avec l’Agence qui lui a retiré la supervision de l’opération au profit de la Garde nationale.
Mercredi 13 mars dernier, la Gendarmerie a arrêté, au Brakna (sud), le chef du centre de Maale pour l’enrôlement à l’état civil biométrique et cinq Sénégalais que ce premier tentait d’enrôler, avaient confié des sources sécuritaires à Alakhbar.
Rappelons qu’en décembre 2012 des sources sûres avaient indiqué à Alakhbar que des instructions officielles ont été données au nord du pays pour l’enrôlement de ressortissants sahraouis à l’état civil biométrique.
Source : Al Akhbar le 11/04/2013{jcomments on}
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