Chinguitel en vente.
L’opérateur soudanais Sudatel tenterait selon le site TMT Finance de vendre ses filiales africaines dans un marché où la compétition plombe la rentabilité des petits acteurs.
Via sa filiale Expresso, l’opérateur historique soudanais détient des opérations au Ghana, en Guinée Conakry, au Sénégal, en Mauritanie et au Soudan du Sud. L’opérateur soudanais Sudatel tenterait selon le site TMT Finance de vendre ses filiales africaines dans un marché où la compétition plombe la rentabilité des petits acteurs.
Alors que la compétition s’intensifie sur les marchés africains, les revenus des opérateurs par utilisateur (Arpu) baissent de manière continue. Une chute qui devrait se poursuivre dans les prochaines années. Selon la société d’analyse télécom Ovum, l’Arpu devrait passer de 122 dollars par an en 2012 à 105 dollars en 2017.
En un seul bloc ou par appartement
Dans ce contexte de plus en plus d’acteurs de second rang réévaluent leurs positions sur le continent. C’est le cas de Sudatel, l’opérateur historique soudanais qui, via sa filiale Expresso, détient des opérations au Ghana, en Guinée Conakry, au Sénégal, en Mauritanie (sous la marque Chinguitel) et au Soudan du Sud (sous la marque Sudani). Vente par appartement de ses opérations internationales ou en un seul bloc, aucune option n’est écartée selon le site spécialisé TMT Finance. Il faut dire que Karthoum, actionnaire à 21 % de Sudatel, ne peut plus financer l’expansion internationale de l’opérateur depuis qu’il a perdu une grosse partie de ses revenus pétroliers suite à l’indépendance du Soudan du Sud.
Mais se retirer d’Afrique n’est pas forcément chose aisée. En effet, peu d’acheteurs sont intéressés par les opérateurs dont la part de marché ne dépasse pas 20%, faute d’avoir l’assurance de rentabiliser leur investissement.
Source : Jeune Afrique le 22/03/2013{jcomments on}
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