Dans un entretien avec la privée radio Sahara médias, dans la nuit de mardi, l’ancien ministre des Affaires, et ancien ambassadeur, Mohamed Vall Ould Bellal, a déclaré être parvenu, en 2008, avec les Sénégalais et les Occidentaux à un accord sur la crise consistant en l’organisation d’élections présidentielles et parlementaires sans la participation du chef des putschistes
mais c’est l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou qui a fait capoter cette solution grâce à ses relations dans les milieux français et sénégalais. Il a ajouté qu’il a présenté sa démission suite à la colère suscité en haut lieu par l’accord qu’il a négocié avec les autorités
sénégalaises et les Occidentaux pour que les auteurs du coups d’Etat ne puissent se présenter, ajoutant qu’il a entrepris, peu après le coup d’Etat contre le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, une démarche, en tant qu’ambassadeur de la Mauritanie au Sénégal, auprès du corps diplomatique accrédité à Dakar, notamment les pays occidentaux, pour que le coup d’Etat soit accepté mais que l’on « travaille pour trouver une issue à la crise qui en est née », selon son propos.
Et selon ce que rapporte Sahara médias, ce plan de sortie de crise proposé par Ould Bellal voulait que le pouvoir passe au président du Sénat et que l’on prépare des élections dans lesquelles les putschistes ne soient pas partie prenante ou, au contraire, qu’il prenne part au scrutin mais avec la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation d’élections générales ». Il a ajouté qu’après l’évolution des discussions sur cette sortie de crise avec le bureau de l’Onu, une structure officielle a rendu compte de ce qui se passe et a présenté ma proposition comme « raisonnable » mais j’ai été accueilli par une vive colère. J’ai alors présenté une démission écrite après ce qui s’est passé entre ce haut responsable et moi ; correspondance qui est arrivée au ministère des Affaires étrangères don le secrétaire général de l’époque est encore vie ».
Et Ould Bellal de dire : ce qui a fait capoter la dissolution du parlement et l’interdiction de se présenter dont allait être frappé Ould Abdel Azzi c’est bien Mohamed Ould Bouamatou ». Il a confirmé que l’homme d’affaires était bien présent lors du meeting du candidat Aziz, à Arafat, en compagnie de son ami français Robert Bourgi, conseiller spécial du président Sarkozy.
Source : Elhourriya le 05/03/2013{jcomments on}
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