Dans le cadre d’’une table ronde sur le thème « le Maghreb arabe et les défis présents dans la sous région », organisée par le Centre Eljazeera pour les études et les recherches, Khira mint Cheikhani, professeur de relations internationales à l’Université de Nouakchott et secrétaire exécutive à l’Union pour la République (Upr), parti au pouvoir en Mauritanie, a déclaré que le Maghreb arabe a été « le berceau du printemps arabe
et que c’est sa jeunesse qui ont provoqué cette révolution salvatrice pour réclamer la liberté et la démocratie dont ils ont été longtemps sevré s ».
Le Dr khira a aussi indiqué, au cours d’une conférence prononcée hier samedi, dans ce forum, que la jeunesse arabe « souffre du poids de l’ignorance et du manque de spécialisations dans des domaines scientifiques et technologiques, ce qui se traduit par une inadéquation entre la demande et l’offre du marché de travail », selon son expression.
Elle a poursuivi en disant que les changements intervenus dans le monde arabe sont de deux sortes : un « printemps arabe » dur et un « printemps de velours », précisant que le premier se caractérise par ce qui s’est passé en Tunisie, en Egypte et en Libye et que le second correspond aux réformes qui ont été menées au Maroc et en Mauritanie.
Source : Elhouriyya le 17/02/2013{jcomments on}
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