Le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) a critiqué sévèrement le pouvoir du président Mohamed ould Abdel Aziz l’accusant de chercher à provoquer la faillite des hommes d’affaires mauritaniens et à poursuivre sa politique de destruction de l’économie nationale.
Dans un communiqué dont l’agence El Hourriya a reçu une copie, le RFD, membre de la Coordination de l’opposition démocratique (COD) déclare que le président Aziz, « après avoir mis la main sur ressources de l’Etat et les richesses du pays, notamment minières et halieutiques, ainsi que les marchés publics et les aides étrangères, il se met maintenant à prendre des décisions iniques dont l’objectif est de soumettre des opérateurs économiques à des impôts qui risquent d’arrêter complètement leurs activités ». Et le RfD d’indiquer que cette politique des impôts « n’a pas permis cependant de payer la dette interne de l’Etat due à des particuliers ou à améliorer les conditions de vie des populations en agissant sur les prix des denrées alimentaires ».
Pour le RFD, cette campagne « est la concrétisation, à nouveau, de la vision simpliste qu’Ould Abdel Aziz a de l’Etat, qui est, dans son entendement, un outil entre ses mains, pour amasser de l’argent et mettre à genoux la plupart des hommes d’affaires dont il est devenu le principal concurrent ». Et le parti d’Ahmed Ould Daddah de poursuivre en disant qu’Ould Abdel Aziz se set de l’Etat et de cette nouvelle politique des impôts « pour solder ses comptes avec ses adversaires, sans réaliser qu’il porte un rude coup à l’économie du pays en amenant les investisseurs à réfléchir avant de venir en Mauritanie. Pour le RFD, ce que rapporte-la presse sur l’imposition aux sociétés de l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamattou, de payer plus de cinq milliards d’UM au fisc « entre dans le cadre de cette mauvaise politique qui vise à appauvrir les hommes politiques et à les ruiner, malgré ce que cela comporte comme risque sur l’économie et sur l’emploi dans un pays qui souffre d’un taux élevé de chômage, atteignant les 62%, dans la classe des jeunes etdes femmes, selon les statistiques officielles ». Enfin, le RFD dénonce le fait que le régime d’Ould Abdel Aziz n’a même pas daigné tenir compte de l’avis de la justice qui a pourtant recommandé une expertise dans le volume d’imposition dont a été frappé Ould Bouamattou, « un homme qui s’est éloigné d’Ould Abdel Aziz quand il a découvert ses pratiques et perdu tout espoir de le voir changer », indique le parti d’Ould Daddah dans son communiqué.
Source : Elhourriya le 21/01/2013{jcomments on}
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