Le projet Intégration des femmes haratines relevant de l’Association des femmes chefs de familles organisent depuis mardi un atelier de quatre jours consacré au renforcement des capacités de femmes haratines et organisations de la société civile.
Cet atelier organisé en collaboration avec les organisations SOS esclaves et l’AFCF vise à promouvoir l’émergence de leadership au sein des femmes haratines pour les amener à intégrer les sphères de décision et ce à travers l’éducation et le plaidoyer.
Ouvrant les travaux de cet atelier Mme Maty Mint Boide conseillère technique de la ministre des Affaire sociales de l’enfance et de la famille chargée du genre et de la promotion féminine, a souligné que cette rencontre s’inscrit en droite dans « la dynamique de protection et de promotion des droits fondamentaux des femmes… ».
Elle a ajouté que le gouvernement mauritanien a approuvé des documents cadres et mis en œuvre des programmes pour asseoir l’Etat de droit et respecter la promotion des droits de l’homme en général et de la femme en particulier. Parmi ces documents figurent, entre autres, le Cadre stratégique national de lutte contre la pauvreté, la stratégie nationale de promotion féminine et la stratégie nationale d’institutionnalisation du genre et la stratégie nationale de lutte contre les MGF.
Pour sa part, Aminettou Mint El Moctar, a souligné que cet atelier de quatre jours est important à plus d’un titre, notamment en ce qu’il, traite de la situation de la femme haratine qui appartient à la couche la plus défavorisée de la societé, soutenant que cette frange continue à endurer l’exclusion et la marginalisation.
La présidente de l’AFCF a souligné que les haratines ont subi une telle injustice dont elle continue, aujourd’hui, à subir les conséquences loin derrière le reste de la population.
Le projet IFH est finnacé, à hauteur de 25 millions d’ouguiyas par « EMRG /Anti-Slavery internationale ». Ce financement est destinés, dans le cadre dudit projet, aux activités des ongs SOS-esclaves et AFCF, sur une durée de trois ans.
Selon Aichettou Mint Ahmed le projet vise à améliorer les conditions de vie des populations des adwabas, ainsi que la vulgarisation des droits de la femme et la lutte contre les discrimination et violences faites aux femmes.
Selon Mme Aichettou, le projet entend également , dans le cadre de son approche, « faire participer des hommes pour les mieux sensibiliser sur les problèmes endurés par leurs sœurs, filles et leurs femmes au sein de la societé ».
Source : ANI le 09/01/2013{jcomments on}
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