La loi de finances 2013 adoptée par l’assemblée nationale

(Crédit photo : anonyme)

L’Assemblée nationale a adopté au cours d’une séance plénière tenue jeudi dans son hémicycle sous la présidence du député El Arbi Ould Sidi Ali Ould Jiddeyne, la loi de finance initiale pour l’année 2013, ainsi que les amendements proposés par le gouvernement et la commission des finances.

Les ressources prévues pour ce budget pour l’ensemble du secteur public atteignent le montant de 512 milliards 539 millions 210 mille ouguiya. Les recettes du budget intérieur à caractère définitif sont de 381 milliards 574 millions 182 mille ouguiyas.

L’allègement de la dette est lui, de 3 milliards 985 millions 464 mille 200 ouguiya. Quant aux ressources extérieures, elles sont de 124 milliards 594 millions 500 mille ouguiya.
Les ressources nationales autres que celles provenant de l’Etat sont de 50 millions d’ouguiya.

Les dépenses budgétaires s’élèvent à 389 894 709 800 ouguiya dont plus de 264 milliards de fonctionnement. Le budget consolidé d’investissement 2013 atteint, lui, plus de 234 milliards soit près de 18% du PIB dont 47% de financements sur ressources intérieures. Les financements extérieurs totalisent plus de 124 milliards dont plus de 92 milliards de prêts.

Les interventions des députés ont été axées sur la nécessité d’accorder davantage d’attention et de ressources aux projets sociaux qui atténuent les incidences de la pauvreté et qui garantissent la prise en charge complète des pauvres indigents atteints de maladies cardiaques ou de diabète.

Ils ont également demandé de mettre en place des mécanismes propres à faire prendre les mesures nécessaires et en temps opportun lors de chocs endogènes (inondations, menaces de la récolte des céréales, baisse des exportations, hausse vertigineuse des prix des produits de consommation courante et du pétrole) augmenter les impôts et taxes sur les accessoires et exonérer les produits de première nécessité.

Dans son intervention devant les députés, le ministre des finances Thiam Diombar a souligné que le programme du gouvernement pour l’année 2013 vise à augmenter le taux de croissance réel du PIB, maîtriser l’inflation, réaliser un excédent budgétaire et relever le niveau des réserves en devises.

Le ministre a indiqué que la réalisation de ce programme requiert la mobilisation de sources importantes de financement en évitant une presion fiscale supplémentaire qui alourdit les charges des entreprises et limite l’investissement privé en plus de la maîtrise du niveau des dépenses de l’Etat et la réalisation d’un programme d’investissement ambitieux orienté vers les secteurs porteurs de croissance.

Source  :  Noor Info avec Agences le 30/12/2012{jcomments on}

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