La société française Wartsila France a remporté le marché relatif à la réalisation d’une centrale thermique de 120 mégawatts (MW) à Nouakchott, devant les sociétés dénommées CMEC et TSK.
L’attribution du marché à Wartsila a surpris plus d’un observateur pour deux raisons : Primo, Wartsila est une entreprise réparations des machines et équipements mécaniques et donc n’a aucune compétence dans le domaine de la réalisation des centrales thermiques.
Secundo, son chiffre d’affaires se situe en dessous de celui d’une entreprise capable de prendre en charge la réalisation d’une centrale thermique de 120 MW. Le chiffre d’affaire Wartsila France – cette société qui vient d’empocher un contrat de 150 millions d’euros – s’élevait en 2011 à 199 millions d’euros.
Pour l’économiste Moussa Fall qui est aussi l’un de leaders de la Coordination de l’opposition démocratique (C.O.D), le projet qui vise à doter Nouakchott d’une station thermique de 120 MW n’a pas sa raison d’être. «A l’évidence, dit-il, ce projet, comme plusieurs autres, ne répond pas à un besoin économique et encore moins à une rentabilité financière. En effet, la puissance disponible à Nouakchott, après l’achèvement des projets déjà engagés serait de 321 MW en 2016 au moment ou le besoin de la capitale n’excèdera pas 158 MW la même année».
Source : Taqadoumy via Le Calame le 24/12/2012{jcomments on}
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com
