Une conférence internationale sur les pêcheries artisanales, côtières et céphalopodières en Mauritanie sous le thème : « forte demande pour ressource limitée » a débuté ses travaux mercredi à Nouadhibou avec la participation des experts nationaux, des intervenants dans le secteur de la pêche et des invités venus du Sénégal, du Maroc et de la France.
La rencontre de cinq jours est organisée par l’institut mauritanien des recherches océanographiques et des pêches (IMROP) avec le concours financier de la coopération espagnole, permettra de donner un avis scientifique aboutissant à une meilleure exploitation de ce sous- secteur.Supervisant la rencontre, le ministre des pêches et de l’économie maritime, M.Eghdafna Ould Eyih a souligné l’importance socioéconomique et culturelle du sous secteur de la pêche artisanale et côtière et leurs industries annexes, intérêt manifesté à travers la procréation de revenus pour vivre 40.000 familles et une production annuelle de 200.000 tonnes pour une valeur de près de 30 milliards d’ouguiyas.
Il a ajouté que le secteur apporte une contribution significative à la sécurité alimentaire des populations mauritaniennes.
Au sujet de la nature des captures, le ministre a noté que sur 70 taxons capturés, le sous- secteur ne repose que sur le poulpe et les clupéidés (sardinelle et plus récemment l’éthmaloses qui ont représenté les ¾ de ce segment en 2011.
Il a ajouté que la surexploitation du poulpe est déjà confirmée et que la sardinelle ronde est pleinement exploitée. Pour pallier à cette situation, le ministre a précisé que le nouveau plan de gestion de la pêche artisanale et côtière encourage une diversification par la mise en exploitation de plusieurs espèces actuellement peu exploitées comme sardinelle plate, sardine, rouget, cymbium et praires.
Pour sa part, la représentante de la FAO à Nouakchott, Mme Meriam Mehamat Nour, elle souligné l’importance de cette conférence scientifique pour la valorisation des ressources halieutiques, surtout les pêcheries artisanales et côtières dont l’apport est probant en terme d’opportunités d’emploi et des entrées en devise.
De son côté, le directeur de l’IMROP, M.Mohamed M’Bareck Ould Soueilem a précisé que la gestion rationnelle du poulpe nécessite une évaluation scientifique des quantités des captures autorisées.
Source : AMI le 14/11/2012{jcomments on}
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