Pêche : Le gouvernement étudie de nouvelles pistes

(Crédit photo : anonyme)

Après le départ de dizaines de bateaux pélagiques de nos côtes, pour protester contre les nouvelles conditions de pêche, plus de trois mille marins mauritaniens se sont retrouvés sur le carreau, sans emplois. Depuis lors, le gouvernement a mis en place un comité interministériel pour étudier la question, proposer des solutions et, surtout, se préparer au pire : le rejet de l’accord Mauritanie-UE par la commission ou le parlement européens.

La pêche industrielle de fonds est suspendue dans nos eaux territoriales, depuis le 1er octobre à 0H. C’est ce qu’on appelle dans le secteur des pêches : l’arrêt biologique. Une pause de deux mois qui vise la protection de la ressource, particulièrement le poulpe, une espèce très recherchée et qui était, selon tous les spécialistes, particulièrement surexploitée.
En plus du repos biologique, cet arrêt permet aux responsables du secteur de pencher sur la situation créée par la signature du dernier accord de pêche entre la Mauritanie et l’Union européenne. Celui-ci a provoqué la fuite de presque tous les bateaux pélagiques qui pêchaient chez nous et qui faisaient travailler environ trois mille employés.
Brusquement le gouvernement, qui vantait les performances de ses négociateurs et de l’éventualité du rejet de l’accord par la partie européenne, s’est retrouvé confronté à une situation de quasi crise, marquée par le débarquement de milliers de marins nationaux.
Mardi dernier, cet accord était au menu d’une réunion à Bruxelles. Six pays, menés par l’Espagne qui est le principal perdant dans cette affaire, ont appelé à la renégociation des clauses de l’accord. Deux pays, la France et la Grande Bretagne, y étaient favorables et s’opposaient à toute nouvelle modification. On ne sait pas, à l’heure qu’il est, vers qui va pencher la balance. On doit encore attendre une prochaine réunion des ministres européens pour voir plus clair et savoir s’ils vont renvoyer l’accord devant leur parlement continental. Ce dernier serait largement favorable à tout ce qui pourrait contribuer à la protection de la ressource halieutique des pays en développement et à tout ce qui peut contribuer à des modifications de l’accord passé avec l’UE.
Le gouvernement mauritanien a engagé une réflexion sur les conséquences des nouvelles conditions créées par le débarquement des marins mauritaniens des bateaux européens sur l’emploi dans le secteur des pêches et sur les recettes du trésor public.

Parer à toutes les éventualités

Le gouvernement a mis en place une commission technique qui travaille sous l’autorité d’un conseiller du premier ministre et qui regroupe l’ensemble des départements impliqués de prêt ou de loin dans ce problème. Celle-ci a pour mission d’étudier les problèmes posés au secteur de la pêche et de proposer des solutions. Les résultats de cette réflexion devaient être présentés à un comité interministériel pour prendre les mesures qui s’imposent.
Les mauritaniens se partagent en deux groupes : ceux qui préconisent d’aller jusqu’au bout dans le bras de fer avec les européens même si cela devait aboutir à la rupture avec eux. Ils estiment que la Mauritanie pourrait tirer plus d’avantages en cas de non accord avec l’Union européenne.
Le deuxième groupe est plus conciliant et appelle à un peu plus de retenue et de souplesse avec un partenaire qui est, pour eux, le plus sérieux de ceux qui opèrent dans la pêche et dont le partenariat permet au pays de tirer des dividendes claires et évidentes. On met en garde, à ce propos, contre les risques d’une anarchie pareille à celle du partenariat avec les chinois dans le domaine de la pêche de fonds et qui ne profite qu’à quelques armateurs mauritaniens véreux…

Après le départ de dizaines de bateaux pélagiques de nos côtes, pour protester contre les nouvelles conditions de pêche, plus de trois mille marins mauritaniens se sont retrouvés sur le carreau, sans emplois. Depuis lors, le gouvernement a mis en place un comité interministériel pour étudier la question, proposer des solutions et, surtout, se préparer au pire : le rejet de l’accord Mauritanie-UE par la commission ou le parlement européens.
La pêche industrielle de fonds est suspendue dans nos eaux territoriales, depuis le 1er octobre à 0H. C’est ce qu’on appelle dans le secteur des pêches : l’arrêt biologique. Une pause de deux mois qui vise la protection de la ressource, particulièrement le poulpe, une espèce très recherchée et qui était, selon tous les spécialistes, particulièrement surexploitée.
En plus du repos biologique, cet arrêt permet aux responsables du secteur de pencher sur la situation créée par la signature du dernier accord de pêche entre la Mauritanie et l’Union européenne. Celui-ci a provoqué la fuite de presque tous les bateaux pélagiques qui pêchaient chez nous et qui faisaient travailler environ trois mille employés.
Brusquement le gouvernement, qui vantait les performances de ses négociateurs et de l’éventualité du rejet de l’accord par la partie européenne, s’est retrouvé confronté à une situation de quasi crise, marquée par le débarquement de milliers de marins nationaux.
Mardi dernier, cet accord était au menu d’une réunion à Bruxelles. Six pays, menés par l’Espagne qui est le principal perdant dans cette affaire, ont appelé à la renégociation des clauses de l’accord. Deux pays, la France et la Grande Bretagne, y étaient favorables et s’opposaient à toute nouvelle modification. On ne sait pas, à l’heure qu’il est, vers qui va pencher la balance. On doit encore attendre une prochaine réunion des ministres européens pour voir plus clair et savoir s’ils vont renvoyer l’accord devant leur parlement continental. Ce dernier serait largement favorable à tout ce qui pourrait contribuer à la protection de la ressource halieutique des pays en développement et à tout ce qui peut contribuer à des modifications de l’accord passé avec l’UE.
Le gouvernement mauritanien a engagé une réflexion sur les conséquences des nouvelles conditions créées par le débarquement des marins mauritaniens des bateaux européens sur l’emploi dans le secteur des pêches et sur les recettes du trésor public.

Parer à toutes les éventualités

Le gouvernement a mis en place une commission technique qui travaille sous l’autorité d’un conseiller du premier ministre et qui regroupe l’ensemble des départements impliqués de prêt ou de loin dans ce problème. Celle-ci a pour mission d’étudier les problèmes posés au secteur de la pêche et de proposer des solutions. Les résultats de cette réflexion devaient être présentés à un comité interministériel pour prendre les mesures qui s’imposent.
Les mauritaniens se partagent en deux groupes : ceux qui préconisent d’aller jusqu’au bout dans le bras de fer avec les européens même si cela devait aboutir à la rupture avec eux. Ils estiment que la Mauritanie pourrait tirer plus d’avantages en cas de non accord avec l’Union européenne.
Le deuxième groupe est plus conciliant et appelle à un peu plus de retenue et de souplesse avec un partenaire qui est, pour eux, le plus sérieux de ceux qui opèrent dans la pêche et dont le partenariat permet au pays de tirer des dividendes claires et évidentes. On met en garde, à ce propos, contre les risques d’une anarchie pareille à celle du partenariat avec les chinois dans le domaine de la pêche de fonds et qui ne profite qu’à quelques armateurs mauritaniens véreux…

Source  :  RMIBiladi le 04/10/2012{jcomments on}

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